1. Sapho voyage en solitaire


    Datte: 14/07/2022, Catégories: romantisme, BDSM / Fétichisme ff, fbi, fsoumise, fdomine, Voyeur / Exhib / Nudisme intermast, Oral Lesbienne Auteur: Xuodid, Source: Revebebe

    ... pas besoin d’homme !
    
    Elle essaye de me pousser violemment. Je lui saisis un bras et le lui retourne dans le dos, ainsi immobilisée, je la pousse sur le lit et l’écrase de mon poids.
    
    — Tu me fais mal !
    
    Je l’embrasse dans le cou sans desserrer la clé, elle se débat. J’attrape le pull angora manches courtes qui traîne pêle-mêle sur le lit avec les affaires qu’elle essaya tout à l’heure. Je lâche son bras, me soulève un peu et comme un ressort, elle se retourne sous moi. Elle n’a pas le temps d’exprimer sa colère que je lui plaque le pull sur le visage. Les mailles sont suffisamment aérées pour qu’elle puisse respirer. Elle se débat toujours. Je plaque ma bouche sur la sienne et, à travers la laine souple, je pousse ma langue dans sa bouche. Les poils de laine se collent à celle-ci et comme Claire n’est pas calmée, je lui enfonce le plus possible le pull dans sa bouche, sa langue ne pouvant repousser la force de mes doigts. La sentant proche d’étouffer, je la lâche et m’assieds sur le lit. Elle retire le pull de son visage, de sa bouche. Les poils d’angora collent à sa langue. Je m’allonge, le pull tout doux entre les cuisses, goûtant au plaisir sensuel du contact voluptueux du lainage, lascive. Claire me regarde, avance une main réconciliatrice et apporte son aide à mes explorations. Ne bougeant plus, je la regarde faire. Elle pose sa tête sur mon ventre et, experte, caresse, titille, introduit, joue tour à tour de ses doigts ou des caresses ouatées de la laine. Je me ...
    ... laisse enfin mener au septième ciel…
    
    La pluie a cessé. Nous nous levons peu avant la nuit. Elle s’habille avec le pull légèrement souillé de mon intimité et me tend le cardigan mohair que je portais tout à l’heure. Ainsi à demi vêtues, nous étendons sa lessive puis nous préparons une salade composée avec les fruits et légumes du jardin. À sa demande, j’ai boutonné le cardigan sous ma poitrine pour la mettre bien en évidence. Détendues, côte à côte nous mangeons et nous caressons. Elle met de la crème fraîche sur mes nichons et les lèche en me les malaxant. Ainsi de petites coquineries en petites coquineries, nous nous rassasions. Il se fait tard désormais. Nous enlevons les tricots douillets et nous glissons sous les draps. Ma furie dominatrice se fait câline, la tête reposant sur ma poitrine comme une enfant et le sommeil nous gagne.
    
    Lorsque je me réveille enfin, elle est déjà en tenue cycliste à charger le vélo.
    
    — J’espérais que tu resterais aujourd’hui !
    — Non ! Si je reste, je crains de pousser mes vices trop loin et je t’ai promis qu’en partant tu me regretterais. Je pars donc après ce qui restera un souvenir intense.
    
    Elle pose un doigt sur mes lèvres pour m’intimer le silence. Elle s’avance pour déposer un baiser, mais me mord un court instant la lèvre inférieure et grimpe sur le vélo :
    
    — Bonjour à Jérôme, raconte-lui… lance-t-elle sans se retourner.
    
    Et la voilà qui déjà disparaît à l’angle du chemin.
    
    Je reste un long moment, là, à regarder le bout ...
«12...567...»