1. Après ! Le temps d'Après !


    Datte: 13/07/2022, Catégories: fh, couple, copains, vacances, Oral 69, pénétratio, fdanus, fsodo, hgode, confession, vengeance, Auteur: Margrite, Source: Revebebe

    ... courent sur mon corps. Mes fesses, mes hanches, mes seins… et je laisse faire. Moi-même ose poser les miennes sur les siennes. Des fesses que toutes les femmes regardent, des fruits que l’on voudrait palper, embrasser, caresser. Et c’est moi qui… Je suis folle ! Qu’est-ce qui me prend ? Il va croire que… Je n’aurais pas dû boire tant… Je vais le repousser et…
    
    — Cinq, quatre, trois, deux, UN !
    
    Nous avons juste le temps de nous séparer. Moins d’une minute et j’étais prête à tout. On m’avait prévenu pour ce cocktail aux épices et au rhum ! Il chauffe le sang, avait dit la serveuse en souriant. Il ne faut surtout pas qu’il puisse imaginer. Il m’a prise par surprise. Mais avec la lumière, je retrouve un début de raison. Il est en face de moi, souriant. Je me penche :
    
    — Jamais, personne ne devra savoir. Ne refais jamais cela.
    
    Voilà je lui rejette toute la faute. Pourtant il me suffisait de le repousser. Et non seulement je ne l’ai pas fait, mais j’ai plus que répondu à son avance.
    
    — Tu m’entends, jamais.
    
    Il acquiesce. Thomas arrive. Le compte à rebours reprend. L’An neuf arrive. On danse. On boit. Je danse à nouveau avec Pascal, mais c’est comme si rien ne s’était passé. Pas une allusion et après quelques secondes j’accepte qu’il m’attire tout contre lui. Un moment de folie qui ne se reproduira plus.
    
    Il est tard, enfin je veux dire il est tôt. On va rentrer, mais à peine sortit du restaurant le bip de Thomas sonne. Il faut dire que mon mari s’était engagé à ...
    ... participer au Samu de l’Île si un besoin particulier se faisait sentir. Que voulez-vous, la médecine peut aussi être un sacerdoce. Il se sentait aussi coupable de ne pas avoir pu sauver tout le monde pendant la pandémie. Mon mari est un bon, un gentil.
    
    — Un accident avec plusieurs voitures. Il faut que j’y aille. Pascal, tu les raccompagnes à la maison.
    
    C’est ainsi qu’il abandonne son épouse, épouse toute chaude, alcoolisée, bonne à cueillir et qui voulait célébrer cette nouvelle année par une mémorable partie de jambes en l’air. La douche ne refroidit pas mon envie. Il va falloir faire appel à « Monsieur Vibro ». Tant pis pour lui… Je salue Sandrine et Pascal. Avant de fermer la porte de notre chambre, j’entends Sandrine qui demande :
    
    — Tu viens te coucher ?
    — Non, je vais attendre un peu. J’ai trop bu, je vais marcher, cela va me faire du bien.
    
    L’appartement est silencieux. Le bruit du vibro paraît assourdissant. Il ne m’est pas de beaucoup d’utilité. J’avais envie d’autre chose. Je l’abandonne.
    
    La chambre est dans un noir total. Un peu de lumière passe sous la porte. Pascal a dû rentrer. La lueur disparaît. Mais j’ai l’impression d’un appel d’air. La porte s’est ouverte. Je ne peux pas dire qu’une silhouette s’y profile, car il fait nuit, mais c’est comme si je le devinais. Le parquet grince. Je sens le lit fléchir. Une main se pose à tâtons sur mon épaule. Je respire de plus en plus fort.
    
    Qui est-ce ? Pourtant je connais la réponse. Cela ne peut pas être ...
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