Après ! Le temps d'Après ! - Histoires de Sexe

Après ! Le temps d'Après !

... connu ainsi. À la Fac, je ne te dis pas le nombre de filles qui ont cédé à ses avances. Mais en général, il n’insiste pas.
— Mais cela dure des semaines.
— Chérie, il faut prendre cela pour un compliment.
— Ah, bon, parce que toi, tu vois cela de cette façon. Cela ne t’inquiète pas ?
— J’ai confiance, Chérie, et de le voir tourner ainsi autour de toi est, comment je dirais, assez valorisant pour moi. Mais je peux lui dire d’arrêter si tu veux.
— Non, je ne voudrais pas te priver de ton orgueil de mâle, même si cela me place comme une chose dont tu es le propriétaire.
— Une chose… Je n’avais pas pensé à cette idée, mais… dis-moi, si tu es ma chose, je peux faire de toi tout ce que je veux…

Et la conversation s’était terminée dans une baise bien agréable et je me demande si Pascal n’était pas dans nos pensées alors que nous baisions comme des malades.

Pascal s’était lassé.

— Tu vois, avait dit mon mari alors que je lui disais. Et il avait ajouté, taquin. Ça va te manquer, tu vas voir…
— On ne sait jamais. Mais Sandrine ? Elle n’est pas aveugle.
— Ne t’en fait pas pour Sandrine. D’après ce que j’ai compris, ils ont un accord.
— Un accord ?
— D’après moi, c’est un couple très libre.
— Tu veux dire qu’elle aussi…

Alors une idée se fait jour :

— Elle ne t’aurait pas…
— Rassure-toi ce n’est pas mon type.
— Menteur, elle est magnifique. N’importe quel mec serait heureux de lui céder.
— Pas moi. Je n’aime que les petites, les grosses, les laides. Ce sont ...

... les meilleures au lit.
— Salaud. Je dis en riant et en lui donnant une claque amicale.

Donc je danse avec Pascal. On est collé comme des sardines, mais c’est l’ambiance du moment. Ce n’est pas désagréable. Au contraire. L’alcool n’est pas le seul responsable. Depuis que nos relations se sont « apaisées », Pascal est un charmant compagnon. Je me laisse aller.

— Mesdames et Messieurs, chers amis avant de fêter la nouvelle année qui va arriver dans… trois minutes. Je propose que nous disions adieu à l’ancienne. Je vais éteindre pendant une minute afin que chacun puisse la quitter comme il le souhaite.

L’idée est touchante. L’orchestre joue en sourdine un air qui me rappelle un cantique.

Pascal me tient la main. J’aimerais être avec Thomas, mais je vais le retrouver bientôt pour cette nouvelle année. Pascal m’enlace. Je sens sa respiration dans mon cou et puis… ses lèvres… ses lèvres qui bougent et montent. Elles montent et j’en devine le but. Elles approchent. Cela me semble une éternité. La lumière va revenir. Sa main se pose sur ma nuque. Un baiser sur la joue. Son corps se fait encore plus pressant. J’en ressens comme une chaleur. Son ventre contre le mien… et cette chaleur qui se transforme en un incendie. Ses lèvres se posent sur les miennes. Alors… dieu me le pardonnera, mais j’ouvre les miennes, j’incline la tête et… Une explosion. Un baiser fougueux. Je ne sais s’il s’attendait à être si bien accueilli. L’alcool me servira d’excuse. Nous bataillons. Ses mains ...