Eloïse
Datte: 20/08/2018,
Catégories:
fh,
hplusag,
jeunes,
poilu(e)s,
plage,
caférestau,
collection,
amour,
volupté,
fdomine,
vengeance,
Voyeur / Exhib / Nudisme
69,
init,
portrait,
Auteur: Jeff, Source: Revebebe
Lorsque j’ai rencontré Eloïse pour la première fois, elle était entourée d’un cercle masculin qui en disait long sur l’attrait qu’elle pouvait représenter aux yeux des mâles. C’est vrai que c’est une belle plante. Jeune femme épanouie, aux formes appétissantes, aux jupes courtes et au nombril à l’air, Eloïse est grande, brune aux yeux bleu lavande, le nez en trompette, la lèvre sensuelle. Elle regarde le monde avec un air mutin, un je-ne-sais-quoi qui vous fait dire que c’est une gourmande des choses de la vie.
Or, c’est bien là la réalité. Eloïse aime la vie et y croque à pleines dents. Toujours très entourée, toujours très sollicitée, à cette époque de sa vie elle ne savait jamais à quel chevalier-servant elle allait confier son bras pour la soirée – enfin, son corps plutôt que son bras - tant elle avait l’embarras du choix. Alors, accroché aux flancs de la Belle, l’heureux élu s’en allait en jetant un regard vers les copains restés sur le carreau, eux qui espéraient que leur tour viendrait un soir ou l’autre.
J’avais assisté à plusieurs reprises à ces départs, triomphants pour les uns, amers pour ceux qui restaient en rade, et je n’étais jamais arrivé à distinguer le visage de la belle Eloïse dans ces moments-là. J’étais une vieille baderne, et il m’était difficile d’aller insérer ma grande carcasse de vieux beau dans le cercle brillant des prétendants. Alors, durant quelques semaines, j’étais resté en dehors du cercle des admirateurs. J’avais juste fait en sorte ...
... de rester dans l’axe du regard d’Eloïse, espérant ainsi attirer son attention par ma distance et ma discrétion, tout en forçant mes regards appuyés vers elle quand elle entrait ou lorsqu’elle était assise, en face de ma table. Le manège n’avait pas manqué de fonctionner, le piège, devrais-je plutôt dire, s’était refermé.
Ainsi, une fin d’après-midi où j’étais déjà attablé dans mon coin de café favori, guettant l’arrivée du groupe de garçons qui annonçait celle d’Eloïse, imminente, c’est elle qui arriva la première. Je fus surpris par cette soudaine irruption, dans mon champ de vision, de la jeune femme, seule et en avance sur son horaire. Généralement elle n’arrivait que sur le tard, se faisant espérer comme les grandes divas. Mais, j’étais loin d’en avoir terminé avec les surprises. Eloïse, au lieu de se diriger vers la table qu’elle occupait habituellement avec son aréopage de soupirants, s’est dirigée vers moi ! En me fixant droit dans les yeux, elle s’est installée face à moi, a entamé un long monologue où elle parlait d’elle, puis elle a abordé le sujet principal de ses préoccupations : elle… pour conclure sur… elle, encore et toujours !
Devant son débit de paroles, je n’ai pu que rester coi. Saoulé, étourdi de l’entendre bavasser, hypnotisé par ses yeux, je n’avais d’autre solution que de hocher de temps en temps la tête en signe d’acquiescement, ou d’émettre quelques sons d’approbation. C’est ainsi que, à la fin de sa longue tirade, alors que déjà les premiers ...