La déchéance d'une Demoiselle (6) - Histoires de Sexe

La déchéance d'une Demoiselle (6)

... n’était dupe, elle savait que je parlais de sa chambre et non de l’appartement, mais elle me demandait de faire exception. Pour être tout à fait honnête j’avais très envie de le lui accorder, mais ça aurait été un peu trop facile et ça, c’était quelque chose que je ne voulais absolument pas. Je gardai le silence un long moment, à la regarder et à réfléchir.

Cette Salope avait visiblement mit son manteau à la hâte pour me suivre, il n’était pas fermé et s’ouvrait très largement sur son indécente nudité. Ses chaussures étaient en vrac, tombées à côté d’elle quand elle s’était jetée à genoux. Son regard se perdait à mes pieds, fuyant mes yeux, par soumission peut-être, mais plus vraisemblablement par crainte d’y lire des reproches qui ne manquaient pas d’y figurer.

Quant à elle, tout son corps tremblait, pas de froid non, même si tôt le matin, il faisait déjà suffisamment chaud, elle tremblait nerveusement de fatigue et de peur, surtout de peur. Cette peur qui l’avait paralysée une dizaine de minutes plus tôt et qu’elle avait dû surmonter pour venir me rejoindre ici. Cette peur contre laquelle elle luttait sans nul doute encore en ce moment même. Cette peur d’être ce qu’elle était vraiment, de l’assumer, de se dévoiler. Plus simplement cette peur d’être vue et reconnue alors qu’elle était au summum de l’indécence et de la perversion. Peur qui devait être des plus tangibles actuellement, car non seulement elle eut dévalé à grand bruit l’escalier, réveillant possiblement ...

... un colocataire matinal qui ne manquerait sans doute pas de venir voir l’origine du bruit, mais aussi, car je n’avais pas refermé la porte d’entrée, et même si j’étais devant, un passant attentif pouvait sans problème avoir une vue imprenable sur le corps nu et souillé de la belle.

Plus le temps passait, plus la probabilité qu’un de ces deux événements arrive augmentait, elle comme moi le savions, pourtant elle ne bougeait pas, malgré la peur et le maelstrom d’émotions dans lequel elle devait être, elle ne bougeait pas. C’est ça plus que tout le reste qui me décida à lui donner une ultime chance, mais effectivement ça n’allait pas être facile, enfin pour elle.

— Enlève ton manteau et embrasse mes pieds jusqu’à nouvel ordre. Lui dis-je simplement mais fermement.

C’était une chose d’être nue sur une plage faite pour ça, c’en était une toute autre de l’être souillée comme elle l’était au milieu du couloir de sa coloc à la vue de tous. Mais c’était bien le moins qu’elle pouvait faire pour me convaincre et elle le savait. Alors elle leva enfin ses magnifiques yeux vers moi, cernés de fatigue dans lesquelles je pouvais lire beaucoup trop d’émotions pour être décrit. Puis elle les ferma, essaya de contrôler sa respiration en prenant des grandes inspirations et ses mains s’activèrent, quittant sa nuque pour libérer un bras puis l’autre du tissu protecteur pour qu’enfin le manteau tombe, mettant à nu au propre comme au figuré sa propriétaire. Elle ouvrit les yeux, mit ses bras ...