L'éveil d'Aurore
Datte: 20/08/2018,
Catégories:
fh,
ff,
fhh,
extracon,
cocus,
inconnu,
nympho,
bain,
Oral
double,
merveilleu,
sorcelleri,
contes,
couple,
extraconj,
Auteur: Bicocu, Source: Revebebe
... et cela sembla marcher plutôt bien. Aurore voulait en savoir d’avantage sur eux, comprendre comment ces deux hommes, qui semblaient l’un et l’autre de bonnes personnes, restaient ainsi sans compagne pour réchauffer leurs cœurs.
Le bourgmestre conta son veuvage et comment il avait pris en charge l’éducation et la formation de son fils. Il expliqua la difficulté qu’il avait de trouver une compagne de son âge disponible pour partager sa vie. Le fils expliqua le dégoût que générait son handicap. Il voulait une femme qui puisse l’aimer et le regarder, mais il n’en avait pas encore trouvé. La reine se dit que cela devrait pourtant exister. Bien des femmes pouvaient craquer pour des hommes laids si tant est qu’ils aient de l’esprit.
— Vous n’avez pas encore trouvé celle qui vous regardera avec les yeux du cœur, mais je vous promets de vous y aider.
La discussion, au travers des questions toujours plus intimes d’Aurore, dévia doucement. Les esprits s’en trouvèrent échauffés, même si aucun ne le laissa paraître. Ils en vinrent à parler plus directement de leur sexualité et des alternatives qu’ils avaient pour satisfaire leurs besoins. La reine écoutait avec beaucoup d’intérêt. Il apparut qu’ils partageaient, de temps à autre, les bonnes grâces de la gouvernante.
— En même temps ?
— Oh, non, Votre Majesté ; elle ne le permettrait sans doute pas.
— Mais vous n’en seriez pas choqués ?
— Eh bien, il faut qu’on vous avoue que cela nous arrive quand nous sommes en d’autre ...
... compagnie.
— Et quand ce n’est pas avec votre gouvernante, excusez-moi, je suis vraiment indiscrète mais ces histoires me touchent, avec qui le faites-vous ?
— Eh bien, quand nous allons en ville, nous payons les services d’une brave et jolie fille qui en fait profession ; mais ici, nous sommes, de par ma position, tenus à la plus grande sagesse et la plus grande discrétion.
— Et savez-vous être discret ? Pouvez-vous, l’un et l’autre, conserver un secret ?
— Bien entendu, Majesté ; je peux être une tombe et sais ne point révéler ce qui doit être tenu secret.
— Et moi de même, j’ai appris le silence.
— Alors je vais vous avouer quelque chose : cette conversation m’a sincèrement échauffé les sens et j’aimerais que nous partagions ce soir une même couche. Vous ne serez pas trop de deux, je crois, pour éteindre le feu qui s’est allumé en moi.
— Majesté ?!
— Ne soyez point surpris ; ne voyez-vous qu’une reine en face de vous, ou voyez-vous aussi la femme avec un cœur sous sa poitrine ? Je vous offre mon corps, l’espace d’une nuit ; je veux que vous en profitiez et que vous en sondiez tous les puits obscurs. Ne soyez pas farouches et ne soyez pas sots. Menez-moi tous les deux jusque dans ma couche.
— À une reine, il ne faut dire non ; et à une belle et jeune femme, on ne peut refuser. C’est avec plaisir et honneur que nous vous servirons, Majesté.
Le bourgmestre et son fils accompagnèrent Aurore jusque dans le lit qui lui avait été préparé. Il était déjà tard et, comme la ...