L'éveil d'Aurore
Datte: 20/08/2018,
Catégories:
fh,
ff,
fhh,
extracon,
cocus,
inconnu,
nympho,
bain,
Oral
double,
merveilleu,
sorcelleri,
contes,
couple,
extraconj,
Auteur: Bicocu, Source: Revebebe
... même temps qu’il jouissait.
Le sortilège fut actif sans discontinuité pendant plus de quatre heures. Alors il s’écroula dans ses draps pleins de foutre. Comment pouvait-elle se donner ainsi à tant d’hommes ? Qu’avait-il fait pour cela, ou que n’avait-il pas fait ? Était-il si piètre amant pour subir pareil déshonneur ? L’esprit torturé par toutes ces questions, il ne dormit pas bien. Il se demanda ce que serait sa réaction au retour d’Aurore dans deux jours.
Le lendemain, sa journée fut très calme et rien ne se passa. L’eau de la carafe ne lui révéla rien, tout juste étancha-t-elle sa soif. Il se plut à croire que ce qu’il avait connu la veille n’était qu’une illusion induite par un sortilège de la vieille bique qu’il avait eu le malheur de recevoir.
À son réveil, Aurore déjeuna puis elle se rendit dans la chambre du capitaine pour y prendre ses affaires. Elle s’habilla promptement avec l’aide de Maude qu’elle aida à son tour à se parer telle la courtisane qu’elle allait devenir. Quand elles redescendirent dans la salle commune, l’aubergiste, en les voyant, faillit s’étrangler. La reine lui sourit et lui tendit une bourse en lui demandant de garder le silence sur sa prestation de la veille. L’aubergiste, à genoux, remercia la reine et promit que même sous la torture il n’en dirait rien. Puis la troupe repartit vers le bourg et se présenta à la demeure du bourgmestre. En sa compagnie, elle visita tout le monde : commerçants, transporteurs, coches et paysans. Elle se ...
... renseigna sur tous les problèmes et se fit informer de toute difficulté. On lui présenta l’aubergiste qui fit sa révérence et se fit très discret. Le bourgmestre était très fier de cette compagnie et déplorait qu’on ne l’ait pas prévenu. Il invita la reine et sa suite à dîner en sa demeure et à y coucher jusqu’au lendemain. La reine accepta bien entendu cette hospitalité et, le soir venu, après sa journée de labeur, débarqua avec son équipage au logis du bourgmestre.
C’était une jolie maison aux allures de manoir, avec un jardin clos et plusieurs dépendances. Elle se tenait fièrement au centre du village. Un domestique les accueillit et s’occupa de mener les montures aux écuries. La maison était grande et chacun eut une chambre. Le bourgmestre était un homme veuf dans la force de l’âge, dont l’embonpoint attestait de la respectabilité de sa fonction. Il vivait seul avec son fils de vingt-cinq ans, un garçon solide et intelligent, malheureusement affecté d’une paralysie faciale qui lui donnait un air disgracieux.
Le bourgmestre avait invité pour le souper quelques notables locaux qui se pavanaient devant la reine. Ils s’efforçaient de se rendre intéressants. Ils brillaient surtout par leur hypocrisie et leur conversation manquait d’intérêt. Aurore trouva ce repas fort ennuyeux mais ne le laissa point paraître. Quand tous furent partis, la reine demanda au bourgmestre et à son fils de rester en sa compagnie au salon. Elle joua de ses charmes pour les inciter à se dévoiler ...