L'éveil d'Aurore
Datte: 20/08/2018,
Catégories:
fh,
ff,
fhh,
extracon,
cocus,
inconnu,
nympho,
bain,
Oral
double,
merveilleu,
sorcelleri,
contes,
couple,
extraconj,
Auteur: Bicocu, Source: Revebebe
... alors une idée. Pour pouvoir profiter, plus tranquillement, des hommes de l’endroit, elle pourrait rentrer à pied dans le village suivant. Elle soumit son idée à Maude, qui la trouva fort plaisante mais émit quelques doutes.
— Aurore, bien sûr que tu peux rentrer dans ce village et passer pour une simple paysanne ; mais alors, il me semble que l’auberge te sera inaccessible…
— Et pourquoi donc ?
— Parce qu’il n’y a pas beaucoup de paysannes qui se baladent avec une bourse remplie d’or et que, généralement, elles n’ont pas de quoi se payer une chambre à l’auberge. À moins que…
— À moins que ?
— À moins qu’elles ne vendent quelques services. Les aubergistes sont généralement très contents de voir débarquer une paire de jouvencelles pas farouches et prêtes à tout pour satisfaire les clients, si tu vois ce que je veux dire…
— Je vois assez bien. Hihihi. Si tu veux bien le faire avec moi, je crois que j’aimerais bien essayer, l’espace d’une soirée, ce métier que l’on dit si vieux.
— Si l’aubergiste est généreux, nous serons bien logées et bien nourries. Par contre, je pense que nous ne chômerons pas car les routes sont passantes, aux frontières des royaumes.
— Messieurs ! Vous conduirez avec vous nos montures et nos affaires. Maude et moi viendrons à pied et nous nous verrons à l’auberge. Par contre, vous devrez faire comme si vous ne nous connaissez pas et, surtout, ne pas interférer dans notre commerce. Profitez-en pour vous lever deux jeunes filles du cru ; nous ...
... serons occupées par ailleurs.
— Eh bien, Majesté, on peut dire que vous vous lâchez ! Vous allez finir par donner raison aux propos déplacés de Louis à votre égard… Je tâcherai de veiller discrètement… Dans le métier que vous voulez pratiquer, on peut parfois tomber sur de drôles de bonshommes. Il ne s’agirait pas que l’on vous abîme !
— Merci Hubert, vous êtes vraiment un ange.
Les deux femmes descendirent de cheval ; il restait encore deux bonnes lieues à parcourir et bientôt leurs compagnons disparurent. Les deux jeunes femmes marchaient gaiement, elles discutaient et blaguaient. Après un bon moment, elles arrivèrent enfin. Elles passèrent les premières fermes et les premiers hameaux puis traversèrent le bourg. Le soir approchait et le ciel s’enflammait quand elles poussèrent la porte duCochon malicieux. L’auberge était située au carrefour de deux routes passantes qui menaient à quelque royaume voisin. On y trouvait principalement des marchands, des voyageurs et les soldats de la garnison frontalière voisine. Ce soir-là, elle était bondée. Elles se faufilèrent jusqu’au comptoir où se tenait l’aubergiste. C’était un homme gros et adipeux avec deux yeux noirs enfoncés dans un visage bouffi. La reine se demanda si c’était lui le « cochon malicieux » et elle en sourit. L’homme paraissait jovial et passait son temps à débiter des plaisanteries grivoises en tirant ses bières du tonneau.
— Monsieur ?
— Par la Grâce ! Voilà deux minois qui valent la peine ! Que puis-je pour ...