1. Mémoires d'une jeune suceuse (5)


    Datte: 04/07/2022, Catégories: Hétéro Auteur: JeuneSuceuse, Source: Xstory

    ... de mon âme.
    
    Quoi qu’il en soit, je m’apprêtais à me coucher, lorsque l’insomnie m’a prise, et m’a tenue jusqu’au point du jour...
    
    J’aurais pu m’en attrister, mais j’ai préféré en profiter pour écrire quelques mots à Monsieur de l’Arbre, puis au beau marin, aussi, avant de tomber d’épuisement dans les bras de Morphée.
    
    Aujourd’hui, Sire Sol passait déjà le midi de sa course lorsque je m’éveillai, encore toute vibrante des plaisirs d’hier soir, et délestée par la nuit des songes funestes qui m’empêchèrent de dormir.
    
    Ce jour, il me faut faire la lessive : Monsieur de Cordeval m’a fait mouiller tous mes draps ces dernières semaines, et je n’en ai plus de rechange...
    
    Pardonne-moi, Journal, si j’ai donc peu de temps pour t’écrire...
    
    J’ai bu ici tellement de sperme à la source, ces temps-ci, que j’en ai délaissé ma vaisselle, et elle s’est bien trop accumulée dans l’évier. Or il me faut la faire aussi, je ne peux plus différer... ]
    
    [ Mardi 2 février
    
    Cher Journal,
    
    J’ai enfin pu reposer mon corps.
    
    Hier soir, je me suis écroulée de fatigue, et je ne me suis réveillée dans la nuit que pour que Monsieur de Cordeval puisse vider ses couilles sur ma langue...
    
    Ainsi, j’ai eu beaucoup de chance : interdite de sucer nuitamment par sa volonté, j’ai pu m’endormir en avalant du sperme, et me réveiller exactement de la même façon ce matin, après une nuit en deux phases de près de douze heures !...
    
    Ce matin, ce fut un petit-déjeuner parfait pour moi, assorti de ...
    ... mots tendres comme j’aime, entre les insultes que je pouvais lui inspirer par mon attitude, à genoux au pied de son lit, de bon matin.
    
    Cet après-midi, il a voulu me faire boire encore dans la réserve d’un magasin dans lequel il m’a amenée, mais j’ai manqué le coche... Heureusement pour moi, il se peut que ce soir, il ait envie de me baiser la gorge aux larmes, à cause des multiples provocations spontanées dont je me plais à meubler presque toutes ses journées...
    
    Cela, en plus de me combler, m’évite aussi d’être triste que le beau marin m’écrive si peu : à peine deux lignes hier, et le petit-déjeuner prévu cette semaine en sa compagnie a été annulé...
    
    Un autre créneau me sera peut-être accordé pour le servir comme il se doit : je crois qu’il a pris conscience que pour faire mon métier de petite suceuse convenablement, il fallait me consacrer beaucoup de temps, et me laisser prendre le mien pour le faire...
    
    Je voudrais bien te dire quelque chose encore, Journal, mais ça concerne Monsieur de l’Arbre, et j’ai grand peur te connaissant, si je l’écris sur tes pages, que tu te débrouilles pour imprégner suffisamment d’encre le buvard que je vais utiliser pour t’éponger, et qu’il vienne à le trouver, lorsque je fermerai la fenêtre.
    
    Je ne te confierai donc pas que je prolongerai peut-être mon bail le concernant (ce contrat d’une semaine à sens unique durant laquelle je lui suis prêtée), afin qu’il profite de ma bouche comme il l’entend, lorsque le travail lui prendra ...
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