1. Julie


    Datte: 30/06/2022, Catégories: fh, hplusag, campagne, Collègues / Travail école, amour, cérébral, Voyeur / Exhib / Nudisme Oral pénétratio, fsodo, rencontre, Auteur: Roy Suffer, Source: Revebebe

    ... robe…
    
    Trop tard ! La sonnette retentit. Pascal court ouvrir.
    
    — Bonjour Monsieur.
    — Bonjour Pascal. Je suis peut-être un peu en avance…
    — Non, non, crie Julie depuis son coin cuisine. Entre, je t’en prie.
    
    Le grand gaillard entre sous l’œil médusé d’Alice, une brassée de roses rouges dans les bras.
    
    — Bonjour, Madame, enchanté, Jérôme Rézin. Vous êtes la maman de Julie, je pense. Alors, tenez, il y a deux bouquets, l’un pour la fille, l’autre pour sa maman.
    — Oh !… Mais Monsieur je suis confuse… je… Bernaaaard !
    — Quoi ? Qu’est-ce qu’il y a encore, maugrée le bonhomme en remontant avec sa bouteille ?
    
    Il voit soudain ce grand inconnu, sa femme avec un bouquet de roses et sa fille et son petit-fils qui se marrent comme des baleines.
    
    — Bonjour Monsieur. Monsieur Berthine, le papa de Julie, je suppose ?
    — Bonjour, Monsieur, c’est bien cela.
    — Jérôme Rézin. Pardonnez-moi, je me suis permis d’offrir un bouquet à votre épouse. C’est un peu cavalier peut-être, mais comme j’en apportais un à Julie, je me suis dit qu’un autre à sa maman pour la remercier d’avoir mis au monde une telle fille ne serait pas déplacé.
    — Oooohhhh… fait Alice en s’asseyant sur la première chaise venue. Oh, c’est trop gentil.
    — Tiens chérie, ton bouquet. As-tu besoin d’un coup de main ?
    — Non, mais sers-nous une flûte de champagne, si tu veux bien, je crois que maman en a bien besoin.
    
    Le repas n’est pas vraiment parfait, un peu trop de sel dans les haricots verts, pas assez sur le ...
    ... poulet rôti, mais personne ne s’en aperçoit vraiment. Jérôme est le centre des préoccupations, Julie le dévore du regard, Alice le trouve formidable et Bernard se sent obligé de vanter les mérites de sa fille. Pascal, quant à lui, vit sur un nuage : enfin une famille complète, unie, des gens heureux et une maman qui ne cesse de sourire. Et Dieu sait si elle est jolie avec les deux fossettes qui se creusent autour de ses lèvres. Jusqu’à ce moment du dessert, une tarte Tatin très caramélisée, où Jérôme fait tinter son verre avec son couteau.
    
    — Madame et Monsieur Berthine, vous allez certainement trouver ma démarche un peu précipitée. Mais Julie et moi sommes adultes et responsables, d’âge mûr, mais pas encore blette, et tous deux un peu « cabossés » par la vie. Je crois pouvoir affirmer, je parle sous ton contrôle, Julie, que nous sommes très amoureux l’un de l’autre.
    — Oh que oui, acquiesce Julie.
    — Alors, quand le train du bonheur passe, pourquoi le rater ? Pourquoi attendre le suivant ? D’autant qu’en vous voyant, chère Alice, je crois voir Julie dans une trentaine d’années et ça me rend confiant pour l’avenir. Aussi ai-je l’honneur de vous demander la main de votre fille.
    
    Alice éclate en sanglots, Bernard se penche par-dessus la table, manquant de renverser les verres, pour prendre la nuque de Jérôme dans un acquiescement amical, lui aussi la larme à l’œil. Pascal applaudit, sa mère le suit en s’arrêtant de temps en temps pour s’essuyer le coin des yeux. Alors Jérôme ...
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