Julie
Datte: 30/06/2022,
Catégories:
fh,
hplusag,
campagne,
Collègues / Travail
école,
amour,
cérébral,
Voyeur / Exhib / Nudisme
Oral
pénétratio,
fsodo,
rencontre,
Auteur: Roy Suffer, Source: Revebebe
... rentrer…
— Bien sûr, mais j’ai l’habitude. Il fait nuit quand je pars et que je reviens du lycée.
— Oui, c’est vrai. Habille-toi chaudement, il fait froid… et ne rentre pas trop tard… j’ai aussi peur pour lui maintenant que lorsqu’il avait cinq ans.
— Vous croyez que vos parents n’ont pas encore peur pour vous ? Je crois que sans cela ils ne vous auraient pas donné leur maison.
— Vous avez certainement raison. Mais vraiment, j’ai osé cette invitation pour vous dire combien Pascal a été transformé après nos entrevues. Il a retrouvé confiance en lui, dans l’établissement aussi, il a des copains maintenant et il est content d’aller au lycée. Je vous en suis très reconnaissante et je pense que les notes vont suivre.
— C’est tout ce qu’il faut souhaiter, mais mon intervention n’a fait que combler certaines carences de mes professeurs et je veillerai à y remédier pour l’année scolaire prochaine.
Elle lui fait visiter la maison, insistant sur sa bonne idée d’avoir fait transformer l’escalier d’une seule volée en un escalier à trois volées, permettant de placer des toilettes à gauche de la porte d’entrée, d’avoir de grands placards dans la cuisine et une grande penderie dans l’entrée. La chambre de Pascal et une chambre d’amis un peu plus petite donnant sur la rue, sa grande chambre et un petit bureau donnant sur le jardin avec une terrasse au-dessus de la véranda. Elle est volubile, le feu aux joues, visiblement fière de sa réalisation, un cocon douillet d’une propreté ...
... maniaque. Ils reviennent s’installer au salon. Jérôme jubile intérieurement de ce que la petite robe de jersey, très moulante, révèle un corps aux formes généreuses et appétissantes.
— Pardonnez ma curiosité, et vous n’êtes pas forcée de me répondre, mais je voudrais comprendre…
— Allez-y, je vous dois bien cela.
— Je voudrais comprendre comment une femme comme vous reste seule, enfin je veux dire sans conjoint, sans partenaire, sans homme. C’est vrai, vu de l’extérieur, vous avez tout : vous êtes jeune et belle, pleine de charme, de gentillesse, vous êtes intelligente, vous avez une bonne situation, une jolie maison…
— Arrêtez, vous me faites rougir. Et en plus vous parlez comme mes parents. « Mais quand donc vas-tu ramener un homme dans ta maison ? ». C’est un peu leur obsession, ils craignent de mourir un jour en me laissant seule au monde, l’horreur pour eux qui ne se quittent pas depuis plus de quarante ans. Je ne sais pas comment vous expliquer… D’abord il y a eu cette expérience malheureuse, celle de la pauvre fille qui croyait au grand amour. Il me disait qu’il m’aimait, mais ce connard, pardon, mais c’est ce que je pense, n’aimait que lui. Quand il a su que j’étais enceinte, sa première idée fut de me demander d’avorter. Je n’ai pas voulu, je lui ai dit qu’on allait se débrouiller, avec l’aide de mes parents, des siens peut-être. Là, il est monté sur ses grands chevaux : « Tu ne comprends pas ? Mais j’ai de l’ambition, moi. Je fais mon droit, puis ensuite ...