1. Comment je suis devenue la salope de la cité ... (3)


    Datte: 23/06/2022, Catégories: Partouze / Groupe Auteur: hélène75, Source: Xstory

    ... d’hésitation, je me décide enfin.
    
    Il est juste un peu plus de 11h00 lorsque je sonne à la porte. C’est madame Dahoud elle-même qui m’ouvre ; je suis rassurée ! Elle me fait entrer et nous nous installons dans le salon. Dans un français un peu hésitant, elle me fait comprendre qu’elle est surprise que je n’aie pas pris tous les papiers la dernière fois et que j’aie demandé à revenir ce matin. Je suis un peu interloquée et, après réflexion, je lui demande
    
    — C’est votre fils qui vous a dit que je devais revenir ce matin ?
    
    Elle me répond
    
    — Oui, j’ai pas de téléphone portable !
    
    Je comprends alors que les mails reçus ne venaient pas de madame Dahoud, comme je le pensais, mais de son fils Mohamed. Mon numéro de portable figurant dans le dossier laissé à sa mère, il n’a pas eu de mal à le trouver. C’est donc lui qui a tout manigancé dans le dos de sa mère, qui m’a demandé de revenir ici, qui m’a donné les documents au compte goutte et qui a pu ainsi profiter de chacune de mes visites pour m’entreprendre. Quel vrai petit salaud !
    
    Madame Dahoud me remet donc le dernier document du dossier, celui qu’elle pense que j’ai oublié de prendre la dernière fois. Je parle avec elle du dossier et lui explique que je reviendrai vers elle dans quelques semaines une fois que le cas de sa famille aura été étudié en commission sociale. Je prends congé d’elle et, une fois dans l’ascenseur, je me dis que cette fois-ci tout s’est bien passé.
    
    Alors que la cabine descend sans ...
    ... s’arrêter entre le septième et le cinquième étage, elle stoppe au niveau du quatrième. Qu’elle n’est pas ma surprise de voir alors Mohamed et un autre jeune beur entrer dans la cabine. Le fils de madame Dahoud me dit
    
    — Bonjour madame de Trébout, vous allez bien ?
    
    Bien qu’il m’ait fait tourner en bourrique avec cette affaire de papiers que j’aurais oublié de prendre, je préfère ne pas mettre cela sur le tapis. Je lui réponds d’un banal
    
    — Bonjour Mohamed.
    
    Tandis que les deux garçons me détaillent des pieds à la tête, l’ascenseur poursuit lentement sa descente.
    
    Mohamed poursuit
    
    — Je vous présenté Djamal, c’est mon meilleur pote. On fait tout ensemble.
    
    Le dénommé Djamal enchaîne aussitôt
    
    — Bonjour madame. Oui, on partage tout dans la cité.
    
    La cabine vient de stopper au rez-de-chaussée mais Mohamed m’empêche de descendre alors que Djamal appuie sur le bouton de fermeture des portes puis sur le bouton du deuxième sous-sol.
    
    Quelques instants plus tard, la porte de l’ascenseur s’ouvre face à un petit couloir simplement éclairé par quelques néons blafards. Sans dire un seul mot, Mohamed me prend par le bras et m’entraîne avec lui ; Djamal marche quelques pas derrière nous. Arrivé au bout, il ouvre la porte et nous débouchons dans un nouveau couloir bien plus long que le précédent. De part et d’autre, il y a des portes en bois mal équarries avec des numéros dessus et je comprends alors que nous devons être au niveau des caves. Nous faisons encore quelques pas puis ...
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