1. Fauna, je suis à toi (4)


    Datte: 21/06/2022, Catégories: Lesbienne Auteur: airdepanache, Source: Xstory

    ... contrôle.
    
    Désormais, elle criait avec moi, poussant des rugissements à chaque fois que le gode s’enfonçait en moi.
    
    Elle comme moi, nous avions dépassé les limites depuis longtemps. Nous n’étions plus que deux créatures, réduites à leurs instincts les plus primitifs, entièrement dévolues au plaisir. Deux filles qui baisent. Deux corps qui s’entrechoquent, avec de la sueur et des râles et des phalanges qui viennent s’enfoncer dans les draps.
    
    Le plaisir était inouï. C’était différent du premier orgasme qu’elle m’avait offert, accueillant et agréable, ou du second, inexorable et tout puissant. C’était barbare, primitif. Cela remuait en moi des choses fondamentales. J’étais réduite à mon état de femelle, résumée à mes instincts les plus brutaux.
    
    Encore quelque claques sur le cul. Je pressentais qu’elle n’allait pas tarder à tout lâcher. C’est ce qu’elle fit.
    
    Avec un cri qui résonna dans tout l’immeuble, Fauna accéléra la cadence. Elle me défonça ma petite chatte qui n’en pouvait plus d’extase. Pour intensifier encore l’assaut final, comme elle l’avait fait tout à l’heure avec tellement de succès, elle s’occupa de mon anus encore tellement innocent. Tout en me baisant, elle posa le gras de son pouce autour de la rondelle, tourna, l’embêta, insista, pressa, puis s’enfonça en moi.
    
    Ça y était. Elle avait une phalange dans mon trou du cul.
    
    Il n’en fallut pas plus. Je jouis. Mais pas du tout comme je l’avais fait auparavant.
    
    Cette fois-ci, tout fut réglé très ...
    ... vite. L’orgasme me frappa comme un coup de fusil en pleine face. Quelque chose d’immédiat, d’extrême, de fatal. Ça n’avait rien de sophistiqué. Une détonation. Une décharge de plaisir sauvage. L’émotion la plus brute au monde.
    
    Je jouis en hurlant. C’était ma manière d’extérioriser toutes les sensations accumulées. Je criai jusqu’à m’en érailler la voix, tout le corps parcouru par des vagues de spasmes qui contractaient mes muscles comme des crampes.
    
    Puis je m’effondrai, dans des draps trempés de transpiration, et Fauna s’effondra sur moi. Et pendant un moment, il n’y eut plus d’autres bruits dans la pièce que sa respiration et la mienne.
    
    Vaincues, terrassées par le plaisir et la fatigue, nous enlaçâmes nos corps nus, imbriqués l’un dans l’autre, à savourer le bien-être. Elle me donna son pouce à sucer et je suçai le sien.
    
    On resta ainsi un certain temps, groggy, inertes et silencieuses, jusqu’à ce qu’on retrouve la force de se lever. Sans dire un mot, parce que parler n’était pas nécessaire, nous prîmes une douche et je changeai les draps du lit. J’en profitai pour ouvrir en grand les fenêtres, afin de chasser de la chambre cette forte odeur de sexe.
    
    Fauna avait eu raison. Cette folle après-midi m’avait changée. Je n’étais plus la fille que j’avais été. Certes, cela faisait déjà quelque temps que je me laissais emporter sur la pente douce d’une relation sexuelle avec mon amie, mais ce qu’elle m’avait poussée à faire aujourd’hui, tous ces actes hors de mes normes ...