1. à Saint-Geôly


    Datte: 13/06/2022, Catégories: ff, ffh, fffh, amour, revede, Oral pénétratio, couple, Auteur: Roy Suffer, Source: Revebebe

    ... bénéficier son actuel patron, ou conserver l’affaire comme la première de son futur cabinet. Les circonstances aident à sa décision. Jérôme retrouve avec bonheur « Maman Lucette », vieille dame qui les avait pratiquement élevés, sa sœur et lui, en l’absence quasi permanente des parents, trop pris par leurs affaires et leur appétit du gain. Âgée de soixante-quinze ans, Lucette habite la maison du gardien, en bordure de route près du portail d’entrée du manoir. Il y avait plus de quarante ans qu’elle vivait là, continuant de faire, à son rythme, l’entretien sommaire de la bâtisse, grosse maison bourgeoise du XVIIIe. Après de chaudes effusions et une bouffée de bonheur de retrouver « son petit Jérôme », c’est le désenchantement d’apprendre que la sœur veut vendre :
    
    — Mais qu’est-ce que je vais devenir ? Je n’ai nulle part où aller…
    
    Il faut donc résoudre le « problème Lucette » avant de vendre, ce que la frangine n’avait pas envisagé. Elle lui verse bien un petit salaire qui, avec sa maigre retraite et la pension de réversion de son mari décédé, l’ancien jardinier, lui permet de vivre décemment, mais où aller sans logement ? Jérôme questionne sa sœur qui demande à réfléchir. Elle le rappelle quelques jours plus tard :
    
    —Voilà ce que j’ai décidé, entame-t-elle avec son habituel ton péremptoire.Tu trouves une résidence pour seniors, tu lui achètes un petit studio dont le prix sera à retenir sur le produit de la vente. Et puis pour les prestations, on se partage toi et ...
    ... moi la différence avec sa retraite. Tu es d’accord ?
    — Et tu crois qu’elle va avaler ça comme ça ?
    —À toi de te débrouiller, mon vieux. Elle t’a élevé plus que moi, elle ne peut rien te refuser.
    — C’est pratique de voir les choses de loin !
    
    En fait, les choses ne se passent pas si mal que ça, même si elles durent plusieurs mois. Lucette n’en pouvait plus d’entretenir la grande maison pour rien ni personne, de s’occuper des entreprises qui venaient entretenir le parc, ni fait ni à faire, du travail de cochon vite fait mal fait avec des machines, d’appeler l’électricien pour des pannes, le plombier pour des fuites. Et puis la gentillesse de Julie joue pour beaucoup.
    
    — Tu as trouvé une merveilleuse petite femme, celle-là garde-la bien. Tu vois, ce qui me ferait le plus plaisir, c’est que vous veniez me voir de temps en temps. Pour le reste, du moment que j’ai un toit sur la tête…
    — C’est que… nous aussi nous allons déménager. Nous allons habiter dans la villa, à Saint-Geôly, au bord de la mer.
    — Ah ?… Remarquez, vous avez bien raison. Je m’en souviens, j’y suis allée deux fois, pour les vacances d’été quand tu étais petit. Mon Jules restait là pour le parc et je couchais dans le grenier. J’avais tellement chaud sous le toit que l’année suivante, je n’ai pas accepté d’y retourner. Ta mère m’en a voulu…
    — Tu verrais, tout a bien changé. J’ai fait faire des travaux et maintenant il y a deux belles chambres dans ce grenier, avec des salles de bain. On t’emmènera y passer ...
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