Mathilde (7) - Histoires de Sexe

Mathilde (7)

... seule contrainte que tu auras sera de travailler avec moi, si cela te va.

Si ça me va ? Tu parles que ça me va. Je ne bosse qu’avec des mecs toute la journée.

— Aucun souci pour moi, lui répondis-je.

Nous discutâmes pendant plus d’une heure des attentes du client et de ce que mon entreprise pouvait apporter, en matière de savoir-faire.

— Eh bien, dans ce cas, nous nous reverrons la semaine prochaine au siège de l’entreprise, conclut-elle en se levant. Ça m’a fait plaisir de te voir.

— Plaisir partagé, répondis-je en lui tendant la main.

— Tu me tends la main maintenant ? Quand on était à l’école, on se faisait la bise.

Elle me fit trois bises dont l’une proche des lèvres puis se retourna vers la porte d’entrée. Je pus à ce moment-là constater que sous son pantalon, soit elle portait une culotte sans couture, soit rien du tout.

Ce fut une nouvelle fois troublé que je la vis partir. Aussitôt j’eus des remords vis-à-vis de Sarah, car même si nous couchions avec d’autres personnes, j’avais ressenti du désir pour Emilie.

Je terminais ma journée avec Vincent, qui serait le chef de projet, à réaliser des maquettes et une ébauche de devis. La quantité de travail qui nous tombait dessus allait au moins nous prendre le mois, avant de procéder à l’installation. Il fallait que je limite un maximum mes pauses récréatives.

Je pris congé de mes collaborateurs vers dix-huit heures et rejoignis la maison. Je consultai mes messages. J’en avais reçu trois. Un de ...

... Lucille avec une photo d’elle nue, me disant que je pourrais en profiter vendredi, un de Sarah qui aujourd’hui resterait chez elle, et un de Mathilde me demandant si je faisais quelque chose ce soir. Je répondis à cette dernière que je n’avais rien de prévu et qu’elle pouvait passer si elle le souhaitait. Elle me répondit aussitôt qu’elle serait là d’ici dix minutes. Je profitais de ces dix minutes pour ranger un peu la maison. Je la vis arriver et se garer dans l’allée. Je l’accueillis à la porte. Aujourd’hui malgré la pluie, elle avait mis une petite robe d’été blanche, sans sous-vêtements bien sûr. Nous nous embrassâmes comme lorsque nous étions ensemble, puis je la fis entrer dans la maison.

Elle s’installa aussitôt dans le canapé tout en prenant soin de retirer ses chaussures. Je m’installai en face d’elle, pouvant aisément la regarder en détail.

— Comment s’est passée ta journée ? me demanda-t-elle.

— Bien... j’ai un nouveau contrat en cours. Un gros contrat qui permettra de développer l’entreprise. Et toi ?

— Plutôt bien aussi. J’ai réussi à décrocher un entretien dans une boîte de télé-conseil. Ce n’est pas la panacée, mais ça me permettra de gagner de l’argent et de prendre un appart’.

— C’est vrai que ce n’est pas génial comme taf, mais comme tu dis, ça te permettra de quitter tes parents.

— Tu as l’air fatigué aujourd’hui, affirma-t-elle. Si tu veux, je vais te laisser.

— Non, non, reste ça ne me dérange pas. De toute façon, j’ai besoin de me ...