Mathilde (7)
Datte: 11/06/2022,
Catégories:
Hétéro
Auteur: Swed, Source: Xstory
Mathilde
Chapitre 7 :Note aux lecteurs : Désolé pour cette longue attente, mais voici le chapitre 7. J’étais en panne d’inspiration depuis 2 ans. Je vous souhaite une bonne lecture et pour les nouveaux lecteurs, bienvenue.
Seb :
Après cette soirée qui avait bien commencé, j’étais resté dormir chez Sarah. Nous n’étions pas ensemble depuis longtemps, mais je me sentais bien avec elle. Je me levai au petit matin et descendis à sa cuisine. Pas encore habitué à cette maison, je mis quelques minutes à trouver le café et les tasses. Sa machine à café, digne des baristas, fit tellement de bruit que j’eus peur de la réveiller. En ouvrant les volets, je découvris que le soleil avait laissé sa place à un temps maussade et venteux. Je pouvais oublier mon café-clope sur la terrasse. Je trouvai rapidement mon pantalon et ma chemise de la veille, et les enfilai avant de sortir. Tout en fumant, je consultais mes mails : j’en avais reçu plusieurs la veille au soir. D’abord des mails publicitaires, puis un mail de l’un de mes collaborateurs pour me rappeler la visite d’un client aujourd’hui et enfin un mail d’invitation de Lucille pour la soirée du vendredi. Les sous-entendus dans le texte étaient plus qu’équivoques.
Une fois ma cancerette terminée, je rentrai dans la maison. J’entendis du bruit venant du haut. Ma belle était levée. Je m’installai dans le salon, l’attendant ma tasse dans une main et mon téléphone dans l’autre. J’ouvris l’application de messagerie et envoyai un SMS ...
... à Lucille pour lui confirmer ma présence. Sarah apparut à ce moment-là habillée d’un peignoir en pilou, usé par le temps. Je la regardai, amusé.
— Quoi ? me demanda-t-elle après m’avoir embrassé.
— Rien. Je ne pensais pas que tu avais ce genre de chose dans ta garde-robe.
— Sachez, cher Monsieur, que nous, les dames, lorsque nous avons froid, nous ne nous baladons pas les fesses à l’air. On se met un pyjama et un peignoir. De préférence en pilou, me dit-elle, limite offusquée.
— Oh ! Je voulais juste te taquiner, dis-je sur la défensive.
Elle partit aussitôt dans un fou rire, qui délia légèrement son peignoir. Je pus voir qu’elle ne portait rien en dessous.
— Si tu voyais ta tête, mon chéri, je me moquais de toi bien sûr, s’exclama-t-elle. Ce vieux peignoir je m’en sers surtout quand il fait froid, mais un pyjama en pilou. Sérieusement ! Je préfère la soie ou le satin lorsque je dois porter quelque chose.
— D’accord, tu m’as bien eu, répondis-je mi-vexé, mi-amusé. Mais je note pour la soie ou pour le satin.
Je me levai pour venir me coller à elle, déliant un peu plus ce peignoir. Je déposai des baisers dans son cou et mes mains se firent baladeuses sur son magnifique corps. Je la sentis frissonner. Passant l’une de mes mains sur ses seins, je sentis ses tétons s’ériger.
— Hop Hop Hop ! me repoussa-t-elle gentiment. Ce n’est pas que je n’aime pas ce que tu me fais, mais pas avant d’avoir pris le temps de boire un café, et de prendre soin de moi.
— ...