Mathilde (7) - Histoires de Sexe

Mathilde (7)

... Malheureusement je ne pourrai pas attendre jusque-là, j’ai un rendez-vous client dans une heure. Je rentre chez moi pour prendre une douche et me changer.

— Tu sais le café peut attendre, me sourit-elle.

Finalement, je quittai Sarah, plus d’une heure plus tard. Notre douche avait été plutôt longue et nous avions entrepris de nous sécher mutuellement. Evidemment cela dérapa, dans une partie de jambe en l’air matinale.

Lorsque je garais ma voiture dans l’allée, j’y découvris une voiture inconnue. Merde ! Mon client était à l’heure. Je vérifiai mes messages et l’un de mes collaborateurs avait pris en charge la présentation. Je lui répondis que j’arrivais d’ici quinze minutes et que je prendrais le relais à ce moment-là.

Une fois douché, rasé de frais et changé, je me présentais à l’entreprise, m’excusant du retard. Le client ou plutôt la cliente me sourit tout en me disant bonjour. J’étais scotché. Il s’agissait d’une ancienne camarade d’école d’ingénieur, Emilie. Je me confondis en excuses pour ce retard puis l’invitai à me suivre à la maison pour continuer de discuter.

Nous nous installâmes dans le salon et je nous servis du café. Elle avait beaucoup changé depuis la dernière fois que je l’avais vue. Il fallait dire qu’à l’époque, elle ressemblait plus à une geekette fan de jeux vidéo, de série SF et de manga, passant plus de temps dans le noir de sa chambre que dehors. J’avais maintenant devant moi, une jeune femme pleine d’assurance dans son tailleur ...

... pantalon ajusté, à la chemise à col jabot blanche et près du corps. Là où avant je n’aurais su dire si elle avait des formes, maintenant je pouvais aisément dire qu’elle en avait et de très belles en plus. Sa longue chevelure noire mettait en valeur son teint de poupée rehaussé par un rouge à lèvres carmin et un maquillage des yeux qui les sublimait.

— Si je m’attendais à te voir, commençai-je.

— Oui, je comprends ta surprise, répondit-elle.

— Donc c’est toi le client, que je devais recevoir aujourd’hui.

— Non c’est mon patron. Je ne suis que la cheffe du département informatique. Quand il m’a dit qui, il allait voir aujourd’hui, j’ai insisté pour prendre sa place.

— Que la cheffe de département ? Pas de fausse modestie, s’il te plaît. C’est un poste très important surtout dans la boîte dans laquelle tu bosses.

— Tu as raison, sourit-elle.

Waouh ! Punaise, ce sourire !

Ce sourire était un véritable rayon de soleil.

J’étais entouré de femmes toutes plus belles les unes que les autres en ce moment.

— Que pouvons-nous pour ton entreprise ? lui demandai-je, reprenant une certaine contenance.

— Nous avons appris récemment que tu as développé un nouveau système de sécurité informatique, n’hésitant pas à engager d’ancien hacker pour le tester et le corriger.

— C’est vrai, acquiesçai-je, Vincent qui t’a reçue tout à l’heure en fait partie.

— Nous souhaiterions que tu l’installes dans notre entreprise. À toi de nous faire le chiffrage et le devis. La ...