1. C'est cloche !


    Datte: 04/06/2022, Catégories: fh, couple, intermast, Oral pénétratio, amouroman, Auteur: Roy Suffer, Source: Revebebe

    ... seule dans mon grand lit. Vous voulez bien que je dorme près de vous ?
    
    Comment refuser la charité chrétienne à cette pauvre fille qui claquait des dents ? Le curé lui apprit ce qu’on leur avait enseigné au séminaire dont les dortoirs n’étaient pas chauffés : pour avoir chaud, il faut se coucher nu dans les draps et couvertures, et placer ses vêtements bien à plat sous l’édredon, ils seront tout chauds le lendemain matin. Le principe enchanta la nonnette qui se dévêtit prestement et se glissa contre le corps tout chaud du jeune curé. Ils passèrent la plus merveilleuse des nuits, blottis l’un contre l’autre et restèrent sous les draps pour se goûter mutuellement les sécrétions. Ils en sortirent bouillants et écarlates, ignorant la froidure matinale. Désormais, leurs corps ne purent se passer l’un de l’autre et ils dormirent quotidiennement enlacés. C’est au cours de l’une de ces soirées tranquilles passées près du feu dans le petit bureau de la cure, bien plus facile à chauffer que la grande salle à manger devenue inutile depuis qu’elle avait perdu sa table, que le prêtre remarqua une anomalie. Les grandes portes vitrées de la bibliothèque, parées d’un rideau tendu protégeant les livres du soleil, étaient restées ouvertes.
    
    Hérité du père Anselme et de ses prédécesseurs, le grand meuble ne contenait que de pieux ouvrages et quelques dictionnaires, ainsi qu’une collection de bréviaires usagés qui avaient dû appartenir à des générations successives de curés. Il y avait ...
    ... aussi quelques livres d’histoire, quelques œuvres philosophiques et de nombreux ouvrages en latin. Mais ce qui choqua le père Paul, c’est d’abord une différence de flexion entre les étagères. Le poids des livres est important et, au fil des années, les étagères accusent une certaine courbe que rien ne permet de corriger, si ce n’est de les retourner quand cela est possible. Or l’étagère du bas du meuble semblait être restée parfaitement droite, malgré deux bonnes couches d’ouvrages, les plus belles reliures devant, les livres ordinaires derrière. Allant plus loin dans son observation, il constata alors que le fond du meuble était, sous cette étagère, beaucoup plus rapproché et ne permettait de loger qu’une seule couche de livres.
    
    — Regardez Mathilde, il y a là un mystère que vous allez devoir m’aider à élucider.
    — En effet, père Paul, c’est très curieux. Je m’en vais sur-le-champ débarrasser ce rayon.
    
    Elle débarrassa. Il lui fallut se mettre à quatre pattes, croupe en l’air qui émut le prêtre, pour dire qu’elle apercevait un petit orifice en quart de cercle à chaque angle supérieur du fond, au ras de l’étagère, et donc invisible en dehors de cette position acrobatique. Visiblement, ils étaient faits pour y passer les doigts et retirer le fond, ce qu’elle tenta de faire. Hélas, le bois coinçait sévèrement, et la jeune novice dut batailler ferme, s’arc-boutant alternativement contre les montants de droite et de gauche, pour qu’enfin la mince feuille de bois cède dans un ...
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