1. À Paris


    Datte: 03/06/2022, Catégories: fh, fplusag, oncletante, grossexe, amour, Oral pénétratio, fsodo, init, rencontre, Auteur: Roy Suffer, Source: Revebebe

    ... de son père.
    — C’est un peu ça, mais aussi parce qu’il n’avait pas les connaissances nécessaires, je le pense sans être méchante.
    
    Après un SMS à Gwen, je me lance dans la rédaction d’un rapport que je veux complet. Premier chapitre, le constat. La suite dans les jours à venir.
    
    L’analyse des documents financiers montre effectivement que les finances de l’entreprise sont saines, avec des fonds de réserve hors d’époque. Proportionnellement, il n’y a qu’Apple qui en a autant. Tout est placé prudemment en obligations, il y en a pour près d’un million d’euros. Paradoxalement, les employés, globalement peu qualifiés, sont payés au lance-pierre, mais ils doivent aimer ça puisque, bizarrement, le turn-over est minime. Par exemple, le commercial est rémunéré depuis l’âge de vingt-six ans. Trente-deux ans à pousser les mêmes portes avec pratiquement les mêmes produits… Quant à mon père, il ne se sucre pas tant que ça, de cinq à six mille euros seulement. J’aurais cru plus. Il apparaît également que le rapport des placements joue de façon importante dans l’équilibre financier de la boîte. Si on les supprime, les trois dernières années sont un peu déficitaires. Pas bon, pas bon. Un nouvel argument très convaincant, j’en fais une courbe. Mais il faudrait tout revoir, les prix de vente, les prix d’achat en trop petites quantités, le pourcentage de pertes non valorisées, l’explosion des coûts de maintenance sur des machines vétustes, etc., etc.
    
    Je prends tous ces éléments puis ...
    ... je passe aux projets et à l’évaluation de leurs coûts. Ça va de l’état des bâtiments, leur organisation, les nouvelles machines, le nouveau mobilier, un minimum de déco, l’informatique, le réseau téléphonique, etc. Tant qu’il ne s’agit que de faire faire des devis, j’ai carte blanche, il me prête même sa voiture pour aller voirin situ les machines qui nous intéressent. Je suis sans cesse au téléphone pour harceler les entreprises afin d’obtenir des devis rapidement. Début août, le couperet tombe, j’ai un projet ficelé et bien complet. Montant de la facture, un million sept cent mille euros. Une fortune. J’étudie donc les possibilités de financements autres que les fonds propres, dépassés de près du double. Huit cent mille euros à trouver, rien du tout ! Emprunt bancaire ? Difficile en raison des récents déficits réels. Montage d’une société avec des investisseurs ? Possible, compte tenu de la clientèle, certains groupes pourraient être intéressés à soutenir une production rare en France. Sera-ce suffisant ? Pas sûr. Mais un mix des deux pourrait fonctionner, les banques étant sensibles au poids des grands groupes du luxe. En rendant mon rapport, je promets à mon père, étant bientôt sur Paris, de démarcher ces grandes marques. Malgré tout, il faillit s’étouffer en voyant l’addition. Normal.
    
    Je reprends le TGV et je retrouve ma Gwen, en vacances pour profiter de moi. Je lui raconte tout dans le détail, sauf évidemment les épisodes avec Mathilde et Béa. Mais peu importe, son ...
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