1. Pensées pour moi-même (1)


    Datte: 01/02/2018, Catégories: fhh, vacances, sexshop, hotel, hsoumis, fdomine, vengeance, chantage, Oral journal, lettre, Auteur: CamilleM, Source: Revebebe

    ... d’enregistrer l’information, mais sans en tirer de conclusions déterminantes quant à la fille avec laquelle ils passaient agréablement une demi-journée dans un parc anglais. Bien entendu, je me suis couchée dans l’herbe sous prétexte de profiter moi aussi pleinement de cette journée ensoleillée, en leur demandant d’attendre une petite demi-heure, le temps de reprendre un peu de force, et en leur laissant ainsi l’occasion éventuellement de vérifier si, par hasard, je n’aurais pas été moi aussi imprudente comme la jeune fille pakistanaise de tout à l’heure.
    
    Pourtant, je suis persuadée qu’ils n’ont rien osé faire : après tout, ma réflexion était ambiguë et pouvait être tout aussi bien interprétée dans le sens d’un certain niveau de pudeur ou au contraire comment le signe d’un début de dérèglement moral. En tout cas, moi je le savais et j’ai adoré alors pouvoir user de cette ambiguïté pour les embarquer dans la trajectoire que je m’étais tracée et que j’avais bien l’intention de mener jusqu’à son terme.
    
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    Cette petite demi-heure de silence relatif accomplie (je dis relatif parce que si de l’extérieur personne ne parlait, je pense qu’en interne, chacun devait se raconter à soi-même quelque chose de très personnel), nous avons décidé d’un commun accord de passer le reste de l’après-midi à visiter le quartier de Soho, et notamment Oxford Street. Si tu l’ignores, Oxford Street, c’est un peu notre rue Neuve, celle sur laquelle on trouve toutes les grandes marques de ...
    ... prêt-à-porter.
    
    Enfin, quand je dis que « nous » avons décidé « d’un commun accord », je dirais plutôt que j’ai fait la proposition de nous y rendre et qu’ils ont accepté. J’ignore jusqu’à quel point je leur ai fait de l’effet avec mes armes toute féminines (je veux dire mes « ouvertures » vestimentaires et verbales), mais de toute évidence j’avais le sentiment de disposer à ce moment précis d’un petit pouvoir d’influence qui m’avait mise à même de prendre sur eux un léger ascendant psychologique. À vrai dire, je ne savais pas non plus jusqu’à quel point le shopping était une occupation qu’ils cultivaient ou non, mais je pense que cette pratique commerciale ne faisait pas vraiment partie de leurs habitudes.
    
    Bien entendu, nous sommes revenus vers le centre-ville au moyen du métro, mais le bon petit diable libidineux de tout à l’heure n’a plus manifesté sa présence. Ce genre d’occasion n’arriva qu’une seule fois et ma foi, c’était très bien ainsi.
    
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    Oxford Street. Rue bondée de monde, interdite aux voitures particulières pour éviter les embouteillages (mais malgré ce fait, les bus et les taxis contribuent à eux seuls à ralentir considérablement le flot de la circulation).
    
    M’excusant auprès d’eux pour les avoir emmenés dans une rue somme toute très banale, une rue semblable à toutes celles qu’on peut découvrir au moins une fois dans toutes les villes d’une certaine importance, je me suis empressée de leur expliquer qu’en fait j’avais eu pour intention en venant là ...
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