Louise - 1944 (1)
Datte: 02/06/2022,
Catégories:
Hétéro
Auteur: Bugsy, Source: Xstory
Molly est irlandaise. Rousse comme il n’est pas permis !
J’aime égarer mes doigts dans ses longs cheveux qui lui descendent jusque dans le bas du dos, surtout quand mes mains plaquent sa nuque tout contre moi, lorsque son menton caresse mes testicules alors qu’elle me laisse jouir dans sa bouche.
Elle est généreuse aussi, très généreuse. Comme l’est sa poitrine plantureuse aux tétons ardents que j’adore avoir entre les lèvres. Oui, c’est peut-être elle qui a inspiré Jeanne Rynhart lorsqu’elle a conçu la statue de Molly Malone.
Jamais rassasiée, Molly en demande beaucoup, mais elle en donne aussi pas mal ! Et en ce moment, c’est tout ce dont j’ai besoin, pour oublier l’horreur de tout ce qui va suivre. Oui, je veux, j’ai besoin de dormir, besoin de ce dernier repos. Je voudrais tomber de fatigue, et pourquoi pas dans ses bras, pour tout oublier, pour ne plus penser à ce qui nous attend. Car demain, si le temps est propice, nous allons faire, mes compagnons et moi, un voyage un peu spécial, à bord d’un navire qui l’est tout autant.
Oui, car demain nous allons débarquer sur une plage de France, de cette belle France dont nous parlons tant depuis de longs mois, de cette France que nous pensons connaître sans même jamais en avoir touché le sol, de cette France que nous sommes venus libérer.
Dans l’aube du petit matin, les falaises d’Utah Beach se dessinent dans la grisaille. Le contour est encore vague et les bunkers que l’on sait cachés sur le rivage ne se ...
... distinguent pas encore. Comme d’ailleurs nous-mêmes n’apparaissons heureusement pas à leurs occupants. Tout est calme encore et les seuls bruits que l’on peut entendre sont ceux des flots fendus par l’étrave de notre navire et le sourd ronronnement de l’hélice qui inexorablement, à chaque tour, nous rapproche de cette terre qu’il va nous falloir reconquérir.
Quelques plaisanteries circulent dans les rangs, auxquelles répondent des rires étouffés. Mais la plupart de mes compagnons sont muets, que ce soit de stress ou de concentration.
Certains, pour occuper leurs mains, pour les empêcher de trembler jouent avec le cricket qui, plus tard, sera censé signaler leur présence.
Mais déjà les chars DD amphibies à fond plat sont là et il nous faut embarquer dans ces nouveaux navires. Les ordres nets et précis claquent dans le silence du petit matin et une à une les sections de la 4e division gagnent leur place. Les falaises se rapprochent. Ce ne sont plus de petits obstacles, mais des murs qui nous semblent infranchissables.
Infranchissables d’autant plus que maintenant notre présence est connue, et c’est sous le bruit des mitrailleuses que, de l’eau à mi-cuisses, nous franchissons les derniers mètres qui nous séparent de la plage. Le ciel se déchaîne, l’enfer est là, mais il nous faut courir, nous mettre à l’abri sous le feu de l’ennemi, profiter de chaque obstacle pour un peu s’abriter avant de repartir en courant après un court répit. Fort heureusement, les bombardements ...