1. Confinement


    Datte: 01/06/2022, Catégories: fh, ff, fhh, ffh, fffh, fbi, jeunes, copains, grosseins, forêt, Voyeur / Exhib / Nudisme intermast, Oral pénétratio, Partouze / Groupe délire, aventure, Auteur: Roy Suffer, Source: Revebebe

    ... frais nous font souvent le repas, en prenant soin de prendre tout ça avec des gants et de les jeter avec les emballages, en nous passant les mains au gel hydroalcoolique. Mais le plus souvent, ce sont les rations de survie. Pas terrible, mais énergétique. Le second jour, nous faisons trente-cinq bornes, mais la fatigue est forte et les pieds souffrent. Alors on finit par se caler sur trente, et on s’y habitue vite. Quand ça râle dans le bivouac du soir, je leur rappelle que beaucoup de gens font ça pour le plaisir sur les chemins de Compostelle. Il est inutile de nous bercer.
    
    Je partage ma tente avec Fred, les filles dans les deux autres. Nous avions rêvé d’autres combinaisons possibles, voire rotatives, mais avec la fatigue, les galipettes sont vite oubliées. Pourtant cette Zoé, quelle belle plante ! Surtout quand elle pose son parka et que les bretelles du sac font gicler sa poitrine en avant. Ce n’est pas qu’ils soient énormes, mais ses nichons sont agressifs, droits en avant comme deux obus qui vibrent au rythme de ses pas. Et de dos, le bas du sac repose sur un cul bien pommé posé sur des cannes très longues et très fuselées. De quoi me toucher un peu avant de m’endormir, juste un peu, histoire de trouver le sommeil…
    
    Parmi les embûches du trajet, les cours d’eau en sont une majeure. Pour les franchir, il faut un pont, et rien n’est plus facile à contrôler pour les flics ou l’armée. Le plus long, c’est celui qui franchit le Rhône. Le trait tiré sur la carte nous ...
    ... indique le bon, au sud de Culoz, mais… c’est un pont de chemin de fer. Pourquoi pas ? Ceux-là ne sont peut-être pas surveillés. Nous décidons de tenter le coup de nuit. Nous attendons que la nuit tombe, et en deux heures il n’est passé aucun train. Fred décide de tenter le passage en premier, il nous fera un signal lumineux quand il sera passé. Trois minutes… trois petites minutes pour faire deux cents mètres et des poussières, mais qu’elles sont longues ! Enfin les trois petits flashes lumineux, c’est à nous. On s’y engage en file indienne et on court comme des dératés. Ouf, tout s’est bien passé. Il y a encore beaucoup de maisons à droite de la route. Ce n’est pas un problèmea priori, mais la nuit ce sont les chiens qui sont chiants et aboient comme des malades, risquant de réveiller tout le monde. Du reste, quelques fenêtres s’éclairent, nous nous remettons à courir jusqu’à plus de nature.
    
    Ce soir, le bivouac sera à la belle étoile, duvets et tapis de sol, au bord du lac du Bourget. On se serre tous les uns contre les autres, j’en profite pour me serrer contre Zoé. Nous apprécions fortement les talents de couturière d’Yvette qui nous permettent de bien nous protéger la tête. Malgré tout, la fraîcheur du matin nous atteint sans filtre. Petits réchauds à tablettes d’alcool, eau filtrée par nos gourdes et café lyophilisé bien sucré, ça réchauffe. On se passe un tube de lait concentré, on regarde les filles téter le tube avec gourmandise en imaginant ce liquide blanchâtre et ...
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