Confinement
Datte: 01/06/2022,
Catégories:
fh,
ff,
fhh,
ffh,
fffh,
fbi,
jeunes,
copains,
grosseins,
forêt,
Voyeur / Exhib / Nudisme
intermast,
Oral
pénétratio,
Partouze / Groupe
délire,
aventure,
Auteur: Roy Suffer, Source: Revebebe
... d’attendre avant de se charger, je prépare ma claie. Je tente le coup avec quinze planches, on verra bien, quitte à en cacher en route et redescendre les chercher. Ben tiens, la voilà l’idée du siècle ! Pas besoin de prendre des risques plusieurs fois. Je me charge à vingt planches et j’en ajoute cinq sur la claie de Zoé qui, cette fois, hallucine silencieusement. Je l’aide à se charger, elle ouvre grand la bouche en signe de détresse, mais attache solidement la ceinture et la bride haute. Je pose avec difficulté mon bât de soixante kilos sur la pile de planches et je charge à mon tour. J’ai l’impression qu’Yvette vient de me monter dessus. J’en vacille moi aussi. Le pire étant de repasser sous la chaîne, mais Zoé choisit le centre, au plus bas, et fait un ciseau au-dessus avec ses grandes cannes, j’en fais autant. Rien que d’atteindre le bois, nous sommes déjà hors d’haleine. Nous apercevons de nouveau la voiture des keufs qui a fait sa ronde dans le village et repart par la même route, il était temps. Nous grimpons encore une centaine de mètres et j’explique mon plan à la grande.
— Ouf ! Tu m’as fait peur. Je me suis dit que cette fois, c’est sûr, je n’arriverai pas en haut. Bonne idée.
Nous montons autant que nous le pouvons en nous arrêtant souvent. Il est une heure du mat’ et cette fois nous n’en pouvons plus. Je la fais asseoir le long de la pente, détacher ses ceintures et basculer en arrière pour poser sa claie, j’en fais autant. Je planque dix-huit planches ...
... derrière les sapins, et je plante un bâtonnet avec un kleenex sur le passage. Je me charge avec dix planches, elle sept, et tout est plus facile. Nous grimpons tranquillement, bien conscients qu’il nous faudra bien cinq heures avant d’arriver au col, il devrait y faire jour. En attendant, la lune nous file un sacré coup de main. Inutile d’allumer les lampes et la vision est beaucoup plus large. C’est marrant, mais Zoé coince exactement au même endroit qu’à l’arrivée. Sauf que cette fois elle ne fait pas de crise. Nous faisons une vraie pause en nous délestant. Le jour se lève, c’est superbe. J’allume une clope, eh ouais, j’en ai racheté, je sais, ce n’est pas bien. Elle m’en demande une.
— Tu fumes, toi ?
— Je fumais, avant…
— Et qu’est-ce que tu faisais comme boulot, je ne me souviens plus de ton profil ?
— Demandeuse d’emploi, chômeuse, quoi.
— Et avant le chômage ?
— Un peu de tout, ce qui se présentait. Des petits boulots, de l’intérim. J’ai fait des études d’art qui ne mènent à rien, mais ça m’amusait. Surtout, je faisais la fête.
— Je t’imagine bien te déhanchant dans les boîtes, tu devais avoir un succès certain.
— Ouais, c’est un peu vrai, mais j’ai vite compris que ça ne mène à rien non plus. Si on s’en sort, je crois que ça va changer nos vies…
— Ah ? Tu as des projets ?
— Pas vraiment, des projets de projets. Tu vois, on s’entend bien avec Yvette. J’veux dire, sur beaucoup de plans. Je n’étais absolument pas homo, mais ce coup de femme-fontaine m’a ...