Confinement - Histoires de Sexe

Confinement

... porter de la main gauche et de prendre appui sur la paroi avec la droite vers laquelle je me penche pour assurer l’équilibre. La cinquantaine de mètres les plus longs du parcours. Ouf ! C’est flippant, mais c’est passé. Nous poursuivons silencieusement notre descente vers le fond du cratère. Soudain, Flo s’arrête et me dit :

— Attends, je vais faire un détour par le lac pour me rincer les fesses.
— Tu vas t’enfoncer dans la boue. Il y a un ruisseau plus loin…

Nous nous arrêtons près du ruisseau, nouvelle sensation de s’envoler quand on pose la charge. Elle baisse sa culotte sans plus de pudeur, se met à cheval sur le petit ru et je me pâme devant ces gestes si délicieusement féminins, la main qui plonge dans l’eau et asperge la foufoune bien écartée.

— Brrr ! Elle est glacée…

Elle s’essuie délicatement le sexe avec un kleenex.

— Remarque, ça fait du bien. Tu m’avais un brin irrité, et avec la marche…
— Je ferais bien d’en faire autant. Mais si elle est glacée, je vais l’avoir toute pitit’ pitit’ !
— Ha-ha ! Dommage, surtout pour les autres. Attends, j’ai une idée, approche-toi et baisse ton pantalon.

Je m’exécute, elle s’accroupit, prend de l’eau par deux fois dans sa main en cuillère et se remplit la bouche. Puis elle me prend le sexe qui, rien qu’à ce contact en plus du spectacle de ses ablutions, reprend une certaine vigueur, et elle se l’enfonce dans sa bouche fermée, dents écartées. Là, sa langue me joue une vertigineuse sarabande sensée me nettoyer ...

... méticuleusement le p’tit chose. Je grogne et je soupire d’aise. Elle s’arrête enfin et crache dans l’herbe.

— Waouh ! Ben ça, c’est une toilette fan-tas-tique ! À noter dans le Guiness, Florence et sa pipe laveuse !
— Ha-ha-ha ! T’aimes ça, hein ? Tu ne serais pas un peu jouisseur ? Mais c’est pas fini, maintenant il faut rincer.
— Oh dis, tu ne serais pas un peu salope, toi ?
— Moi ? Impossible. Scolarité à « Notre Dame de la Consternation », études de psychomotricienne, jeune fille de bonne famille…
— Justement, ce sont les pires.
— Oh, dis, continue et je ne te rince pas. Non, pas salope du tout, très réservée au contraire. Mais vu les circonstances, je crois que nous n’avons plus rien à perdre. Et puis j’adore voir le plaisir que je te donne…

Elle me rince de la même manière, crache l’eau et s’attarde sur l’essorage à grands coups de langue avant de m’essuyer délicatement avec un nouveau kleenex. Je range mon matos et je lui file un baiser d’une profondeur insondable.

— Tu es une fille pas ordinaire et tu mérites d’être connue, au sens premier, comme biblique.
— Ça me touche, parce que tu n’es pas ordinaire non plus. Je remets ma parka parce qu’on va vraiment voir que je n’ai pas de soutif. Tu m’excites comme une folle, et ça non plus, je ne le croyais pas possible.

Il faut terminer le trajet, presque à regret, il est déjà vingt heures et, s’il fait encore jour, le cratère est tout entier dans la pénombre sauf les crêtes de l’est. Ce que les épaules font ...