Confinement - Histoires de Sexe

Confinement

... petit à petit. Le corps se rebelle et ça fait mal. Pour apporter plus d’oxygène, il faut au contraire souffler à fond, bien vider les poumons. Ils se remplissent naturellement quand on relâche et là, ça ventile bien. Tu vois ? Sur deux pas tu souffles, souffles, et au troisième tu relâches ; et ainsi de suite.
— Compris chef ! Putain, t’es toubib aussi ?
— Nan, mais comme j’aime la montagne, le point de côté, ça m’est arrivé souvent. C’est un prof de yoga qui m’a enseigné ça, et ça marche.
— Merci, ça va mieux. Je bois un coup et je mets en application.
— Tchin !

Nous repartons, lentement, mais sûrement, et sans parler. Il est dix-huit heures quand on arrive à peu près à l’endroit où Zoé avait fait sa crise, voilà que Florence l’imite.

— Oh stop, j’en peux plus…
— Allez, on fait la pause.
— Mais toi, t’es pas crevé ?
— Si, complètement, et bien content de m’arrêter. Regarde comme c’est beau à cette heure-là…
— Ouais, magnifique. On sera de l’autre côté de la crête au moment du coucher du soleil, dommage. Oh, j’ai les épaules en compote, mes bretelles me rentrent dans la peau…
— Tu veux que je te masse un peu ?
— Oh oui, si tu veux bien.

Je me place derrière elle, assise sur un rocher, et je lui malaxe la nuque, le trapèze, et je descends vers ses épaules. Elle ronronne de satisfaction et remonte son t-shirt pour que j’œuvre en direct sur sa peau douce.

— Putain, mais t’as pas de soutif ?
— Ben non, les deux sont sales et on n’a pas vraiment réglé le ...

... problème de la lessive. On ne va tout de même pas polluer ce lac sublime ?
— Très juste, on va y réfléchir…

Je lui passe les mains sous les bras et je tire en arrière en mettant mon genou sur sa colonne.

— Aaah ! Ce que ça fait du bien !
— Je peux te dire une chose sans… conséquence ?
— Bien sûr.
— Je n’ai pas imaginé de la journée que tu n’avais pas de soutif… Maintenant je comprends. Tu as des seins absolument magnifiques ! Quelle tenue ! Quelle forme ! Compliments, je n’en ai jamais vu d’aussi beaux.
— Merci, ça me va droit sous le gauche. Contente qu’ils te plaisent.
— Je… ce serait abuser de la situation de leur donner une caresse ?
— Absolument ! Mais au point où nous en sommes… Au fait, tu n’es pas chasse gardée de tes deux égéries ?
— Et toi, de Fred ?
— Fred ? Ben non, il est trop occupé.
— Comment ça ?
— Tu ne remarques pas le comportement de Françoise ?
— Pas vraiment, non. J’ai déjà mes deux furies sur le dos…
— Eh bien, la miss ne peut rien faire toute seule. « Fred, ben comment je fais… Fred, tu peux m’aider ?… », sans arrêt.
— Ah ouais ? Elle est gnan-gnan comme ça ? Pourtant, une ancienne G.O. du club « des minets ratés »…
— Ha-ha ! Tu parles. Sur son profil, oui, elle en rêvait. Mais en fait, elle était animatrice dans une maison de retraite. Tu sais, elle faisait la gym aux petits vieux qui ne peuvent pas bouger…
— Tu m’en bouches un coin, mais continue, je profite de tes seins. Humm… magifiques et fermes comme des obus. J’adore ces ...