Confinement
Datte: 01/06/2022,
Catégories:
fh,
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ffh,
fffh,
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jeunes,
copains,
grosseins,
forêt,
Voyeur / Exhib / Nudisme
intermast,
Oral
pénétratio,
Partouze / Groupe
délire,
aventure,
Auteur: Roy Suffer, Source: Revebebe
... discrète semble avoir un mental d’acier.
La descente est aisée au début puis devient rapidement pénible pour le dessus des cuisses et les genoux. On s’arrête un instant pour resserrer les chaussures qui ont tendance à piler les orteils. Elle en profite pour quitter son sweat-shirt, il fait de plus en plus chaud. Il est à peine onze heures et demie lorsque nous approchons du magasin. Parking presque vide, petite file d’attente d’une douzaine de personnes très espacées avec des masques. Les masques, nous en avons dans la ceinture à pognon, nous les mettons et nous planquons nos sacs derrière un tas de bois, un peu à l’écart. Pas envie de passer pour des touristes en camping, mais pour un couple d’un hameau voisin, ce qu’attestent nos« ausweis ». Nous intégrons la file ensemble en nous tenant par la taille, un vrai petit couple. Dix minutes plus tard, nous sommes dans la place, le magasin se vide très vite à cette heure. Des pâtes, spaghetti, c’est ce qui prend le moins de place, dix paquets de 500 gr ; thon, dix boîtes ; pâtés divers, dix boîtes ; pareil pour le corned-beef, les saucisses et le confit de canard. Avec dix pots de confiture, nous voilà à vingt kilos de charge. J’ajoute un kilo de farine pour faire des essais de cuisson de gâteaux, un cubi de pinard, un de pastis (au moins cinquante apéros), une bouteille de vinaigre et un bidon de cinq litres d’huile. Trente et un kilos, la limite est proche. Flo fait provision de pain longue conservation pendant que je vais ...
... fureter du côté du bricolage. Le rayon est assez pauvre, c’est pourquoi ils ne l’ont même pas fermé. En fouillant bien, je finis par trouver ce que je cherche, une bâche noire pour couvrir le salon de jardin et une autre épaisse et transparente destinée à protéger les tables et autres meubles vernis. En bas de gondole, un bric-à-brac d’outils divers, où je pêche un gros marteau lourd, hélas il faut le porter, un jeu de burins et pointerolles, certainement de mauvaise qualité, mais tant pis, et un écheveau de corde de nylon d’assez gros calibre. Là, je crois qu’on va dépasser le poids total en charge ! Mais bon, on ne va pas y retourner tous les jours. À la caisse, l’homme de la sécurité nous regarde d’un sale œil.
— Excusez-moi ! Vous dépassez la’gement la quantité auto’isée pa’ pe’sonne !
— Je sais Monsieur, mais regardez mon épouse… vous comprenez que je lui ai fait quatre enfants…
— Ha-ha ! Allez, filez. Mais ne ’evenez pas avant une semaine.
— Ça, c’est promis !
On a un caddy débordant qu’on pousse jusqu’à la limite du parking. Je laisse Flo le temps d’aller chercher les sacs, et puis on empile. Je prends les douze sachets de pain longue conservation et les deux bâches dans le sac cheminée que je porterai en ventral. Dans les claies, je prends toutes les pâtes, les bouteilles, les outils et les pots de confiture calés par des paquets de café. Florence prend toutes les conserves, déjà douze kilos et demi, elle portera à la main le cubi de pinard, comme moi le bidon ...