1. Ça se corse (bien qu'on se dirige vers Genève)


    Datte: 22/05/2022, Catégories: fh, ff, couleurs, Collègues / Travail uniforme, nympho, jalousie, pénétratio, fsodo, Auteur: Domi Dupon, Source: Revebebe

    ... montagne dans le Jura. Électre avait demandé à la brigade de gendarmerie de Saint-Claude de se rendre sur place.
    
    La lecture de la partie recette, qui les avait déjà interpellés lors de la découverte des papiers à son domicile, posait plusieurs questions. Comment parvenait-elle à vivre avec les sommes qui transitaient sur son compte jusqu’en 2013 ? D’où venaient ces petits versements en liquide beaucoup plus nombreux qui débutaient au printemps de cette même année ? L’ouverture du compte correspondait à son arrivée à Mérissard. Qu’en était-il avant ? La banque n’avait strictement aucun élément de réponse. Quel que soit l’angle que prendrait l’enquête, il faudrait approfondir. Élodie était persuadée qu’une des clés du meurtre se trouvait dans ces histoires d’argent.
    
    Au chapitre des mauvaises nouvelles, aucune trace de Henneau (?) dans les différents fichiers d’empreintes nationaux. Desbois, qui s’était centré sur ces éléments de preuve, avait demandé le secours d’Interpol, mais ils n’auraient pas de résultat avant le lendemain. À l’analyse des sept séries relevées à Mérissard, ils avaient fort logiquement trouvé, outre celle de la victime, celles des trois « découvreurs » sur la rampe de l’escalier, dans l’entrée, celles des deux « colocataires » dans les pièces à vivre. Partout dans l’appartement, ils avaient répertorié celle d’un/une inconnu(e). Les lieux concernés montraient que cette personne entretenait des liens intimes, voire très intimes avec Henneau. Cette série ...
    ... était récente. Ce qui, tangentiellement, impliquait leur propriétaire dans le meurtre, incidemment, battait en brèche, les hypothèses de Castagnette et en résultante, réjouissait Élodie.
    
    Fait étrange, la présence dans la chambre, d’empreintes fraîches sur les montants du lit. Celles-ci, qui par endroit, notamment dans le salon, couvraient celles de l’inconnu(e) appartenaient à Gaëlle Zéneur. L’infirmière semblait être proche de Corine-Marie, assez proche pour aller dans sa chambre. Élodie leur rapporta l’entrevue qu’ils avaient eue avec Zéneur. Deux choses l’avaient frappée.
    
    Un, son apparence physique. Si De Hort correspondait à l’idée que leur supérieur se faisait d’une lesbienne… Électre ne put s’empêcher de lui jeter un regard tendrement ironique. Élodie frissonna, car il lui avait semblé que Desbois, en bon enquêteur, avait intercepté cette mimique. Donc, si De Hort avait le look, il n’en allait pas de même pour Zéneur. Frêle, très féminine malgré une silhouette androgyne, un visage légèrement maquillé. Une belle jeune femme pour qui Élodie aurait facilement pu craquer.
    
    Deux, elle avait du chagrin. Depuis qu’ils interrogeaient les voisins, au-delà du sentiment naturel d’injustice par rapport à une mort précoce, elle n’avait ressenti qu’une indifférence polie. Henneau(?) vivait à Mérissard depuis peu et serait restée une étrangère jusqu’à sa mort. Celle-ci ne touchait guère les gens du cru. Gaëlle Zéneur, elle, avait réellement de la peine. Elle l’avait exprimée ...
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