1. Conversion


    Datte: 22/05/2022, Catégories: h, ff, voisins, nympho, fépilée, ffontaine, Oral 69, Humour fantastiqu, sorcelleri, fantastiq, Auteur: Fitiavana, Source: Revebebe

    ... Commençons par les sous-vêtements.
    
    Je me retrouve dans une boutique de lingerie à petit prix, un de ces magasins pour meufs dont je regarde la vitrine avec envie en passant devant, mais où je n’aurais jamais osé entrer, même accompagné. J’ai l’impression d’être un chien dans un jeu de quilles, mais ma présence ne choque personne, alors je joue le jeu et me prête aux prises de mesures et aux essayages successifs. Je sors avec un sac plein de merdiers en dentelles plus riquiqui les uns que les autres, le genre de trucs que j’aime bien voir sur une femme, mais que je ne suis pas trop sûr de vouloir porter.
    
    On continue avec un magasin de fringues « normal », un où je suis déjà rentré. C’est plus facile, même si je n’approuve pas tous les choix de Stef. Deuxième sac de fringues… plus gros que le premier.
    
    On termine « pour aujourd’hui » par une boutique de cosmétiques où Stef me force à acheter des tonnes de peinture à me foutre sur le visage à chaque fois que je sors ; des bijoux et autres fariboles ; et enfin, la cerise sur le gâteau, une bouteille de parfum… Troisième sac de courses. On va peut-être rentrer, maintenant ?
    
    Évidemment, une fois ...
    ... arrivé sur le parking, j’ai besoin de pisser.
    
    — Mais c’est pas vrai, t’es une vraie gonzesse, ma Sasha d’amour ! Tu pouvais pas le dire dans le centre commercial ? Allez, fais entre deux voitures et dépêche-toi. Mais accroupis-toi, triple buse ! Tu peux pas pisser debout, tu veux t’en foutre partout ? Tiens, un mouchoir pour t’essuyer.
    
    Stef me dépose chez moi avec mes sacs de fringues. Je n’ai même pas la force de ranger tout ça, je me fous à poil et me jette sur mon lit… épuisé. Je ferme les yeux pour tenter de faire une sieste avec toujours l’espoir que tout ça n’est qu’un rêve, que je vais me réveiller en retrouvant mon corps.
    
    J’émerge à la fin de l’après-midi, affamé. Je n’ai pas rêvé, les sacs de fringues sont toujours là. Je commande une pizza et je m’assieds sur le canapé pour méditer longuement :
    
    — Putain de bordel de misère… Merde de merde, ça fait vraiment chier… Putain de connerie d’enculé de merde…
    
    Le seul résultat de mes réflexions est que j’envoie un texto à mon chef :
    
    Ça me laisse une journée pour trouver une solution, même si d’après ce que Stef m’a appris, y a pas beaucoup d’espoir que les choses s’arrangent aussi vite. 
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