1. La récompense


    Datte: 20/05/2022, Catégories: Partouze / Groupe Auteur: Alainylon, Source: Hds

    Brassant l’air chargé d’une odeur de vieux mur un peu moisi. J’étais seul dans ma garçonnière. C’était là où j’aimais me réfugier pour m’isoler. Quelques revues de cul pris au hasard dans la table de nuit de mon frère ouverts devant moi sur des clichés affriolants. Sur la table de fortune, composée de bric et de broc un cahier sous mes yeux. Là-même ou je rédigeais mon aventure avec ma tante lors des dernière vacance.
    
    ça faisait deux heures que je me trouvais sur place, faisant travailler mes neurones fusillés à bout portant par les pensées de ma relation avec Christiane.
    
    J’avais dans un premier temps perçu seulement qu’un faible froissement. Puis s’en était suivi comme des imperceptibles chuchotements, des frôlements, et tout cela près de moi, du côté de la cave jouxtant celle-là même où je me trouvais.
    
    Puis je distinguais distinctement des voix. Entrecoupées de vagues bruits de lutte étouffés. Très vite des protestations féminines plus aigues se détachaient de voix de mâles.
    
    - Non, pas ici. Vous êtes fou ! Si quelqu’un venait !
    
    Les réponses sourdes des hommes étaient confuses. Je dirai deux ou trois mecs, dont le débit précipité, fiévreux disait assez ce qu’ils étaient en train d’essayer d’obtenir.
    
    - Par ici ! Supplia la fille. N’importe où mais pas ici.
    
    Sa conviction du début faiblissait très nettement. Les mecs parlementèrent avec un peu moins de précipitation. Ils devaient commencer à sentir que c’était presque gagné avec la fille.
    
    - Bon ! ...
    ... Dépêchez-vous alors ! Laissa-t-elle enfin tomber.
    
    Il y eu un peu de remue ménage, avant que je l’entendait elle dire : .
    
    - Ça va ! Pas la peine de me brutaliser, je ne vais pas changer d’avis. Lâchez-moi que j’ai l’impression de faire ça de mon plein gré.
    
    Doucement je me levais, abandonnant ma place pour très lentement me déplacer, avec la ferme intention de tout faire pour en voir plus. Et cela jusqu’à toucher les lattes de bois qui me rendaient invisible à leurs yeux. Et là je jetais un œil entre les interstices. Et très vite je reconnu Béatrice.
    
    Une chaudasse à peine sorti de l’adolescence, habitant le quartier voisin et pour ne pas se faire prendre par sa mère venait jusqu‘à chez nous exercer ses forfaits. En prenant mille précautions, je dévorais des yeux la croupe de la fille que je trouvais à mon goût. Dommage qu‘elle ne s‘intéressait pas à moi.
    
    Elle avait les cheveux longs, noirs tombant sur les épaules. Elle était grasse et fine en même temps. Grasse de poitrine, des fesses et des cuisses. Fine partout ailleurs c’est-à-dire de la taille, des épaules, des jambes.
    
    Les mâles en nombre de deux, étaient en extase devant la Béatrice. L’un était blond avec une chevelure abondante. L’autre un basané.
    
    - Attends ! On est copains, Flip et moi. Fit le blond. Pourquoi on ne ferait pas ça ensemble, hein ?
    
    Flip c’était le basané. Je vis les doigts de Béatrice se bloquaient sur son tee-shirt de couleur rouge qu’elle prenait plaisir à soulever. Déjà un sein apparut, ...
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