1. Histoires de cocus (extra)ordinaires (12)


    Datte: 19/05/2022, Catégories: Partouze / Groupe Auteur: yannlakeu, Source: Xstory

    ... et Alain ?
    
    — Ouais, je me suis gouré. Je croyais que vous alliez suivre. Dommage...
    
    — Mon œil ! J’suis avec Jacques là. On va à Bordeaux.
    
    Jacques prit la parole.
    
    — On se retrouve comme d’habitude ?
    
    — Ouais, je décharge d’abord... ah, ah, ah... non je parle du camion hein... et on se retrouve au relais après.
    
    — OK, à ce soir !
    
    J’aidais bien sûr mon chauffeur à livrer sa cargaison, tout en me disant que lui aussi, il passerait ce soir sur le corps de mon épouse, puis nous nous retrouvâmes sur le parking d’un routier dans la banlieue bordelaise.
    
    Pas de Hyacinthe. Nous attendîmes longtemps. Sa cibi était muette. Comme je commençais à m’inquiéter, Jacques téléphona à sa boîte.
    
    — Ouais, il a bien livré sa cargaison. Il doit en prendre une à La Rochelle demain matin.
    
    — Mais il est où là ?
    
    — Je sais pas. Il ne répond plus. Il nous a posé un lapin.
    
    L’affaire était claire. Ce gars était quelque part avec ma femme et probablement avait-il convoqué des potes qui allaient passer une sacré bonne soirée à se vider les couilles. Il soignait sa popularité auprès d’autres chauffeurs en les faisant profiter, quand c’était possible de ses bonnes fortunes. Ma femme me raconta plus tard qu’ils étaient quatre à l’avoir prise tour à tour plusieurs fois dans la soirée. De solides gaillards, triés sur le volet, solidement membrés. Elle avait aimé.
    
    — Putain comment je vais faire ? Ils vont me balader combien de temps comme ça... et jusqu’à où ?
    
    — Je sais où il ...
    ... doit être demain soir. Faut juste que je te trouve un transport pour te remonter là-haut. Mais discret, sans quoi il te refera le même coup.
    
    — Tu connais pas son adresse ?
    
    — Son adresse ? Tu veux aller l’attendre chez lui ? Mais il ne va pas y être avant trois jours !
    
    — Non... je voudrais parler à sa femme.
    
    — Ah non désolé... Mais, la secrétaire de la boîte elle a son numéro...
    
    — Tu peux l’appeler.
    
    — Ouais... je peux faire ça...
    
    Et j’obtins le téléphone de Hyacinthe. Sa femme me répondit. Je lui racontai tout ou presque. Il n’était pas forcément utile de lui détailler la partouze, simplement que son mari était parti avec ma femme.
    
    Elle fut d’abord muette de stupeur au point que je crus que nous avions été coupés, puis elle entra dans une colère noire, insultant son mari et promit qu’elle se vengerait. Elle savait qu’il serait le lendemain soir au resto "L’étalon dans l’estomac" à Glandelas sur l’Arrey. Elle l’y retrouverait et on verrait ce que l’on verrait.
    
    Je me résolus donc à me rendre au dit lieu, mais il me fallut changer deux fois de camion. Par chance, le dernier était celui de Jean-Lou qui remontait vers le nord et qui accepta de faire étape avec moi jusque là-bas.
    
    — On va arriver tard.
    
    — Peu importe.
    
    — Non. Le resto ferme à 23 h 00.
    
    — J’ai pas faim de toute façon. On retrouvera ma femme dans le camion avec Hyacinthe... si sa femme ne l’a pas massacré.
    
    — Pas sûr.
    
    — Pourquoi ?
    
    — Si ça ferme à 23 h 00, c’est que le patron ...
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