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Le jour du jugement dernier (1)
Datte: 16/05/2022, Catégories: Divers, Auteur: Anthynéa, Source: Xstory
... réchapper. Ma migraine s’est un peu estompée et j’ai bougrement chaud. Puis c’est vrai que j’ai bien du mal à dire non à l’empressement dont il fait preuve. Ses pattes se baladent depuis cinq minutes sur ce corps que je ne couvre plus les nuits. Rien d’autre qu’une nuisette à peine plus grande qu’un confetti et il sait si bien se montrer convaincant. Il n’a guère besoin de me pousser pour que je sois toute à lui. Et dès que ses effleurements digitaux sont suffisamment précis et orientés, je me tords comme un ver. Finalement pour la énième fois de la semaine nous remettons le couvert. Le grand jeu cette fois, puisque je me sens l’âme folâtre. Puisqu’il me tripote et que je n’y trouve rien à redire, puisque mes gémissements lui donnent une raideur qui ne se dément jamais, il se contorsionne de manière à amener à mes lèvres cette incroyable excroissance. Je me jette donc dans la bataille avec délices. Il ne se plaint de rien, se contentant de continuer, mais de manière plus aléatoire ses caresses sur mon entrejambe. Il désire sans doute aussi profiter de cette pipe que je consomme sans modération. Ce tabac-là n’est nullement nocif ! Et nos soupirs se mêlent pour n’en former plus qu’un unique. Il sait qu’il a gagné lorsque j’adopte ma position favorite, celle qui lui fait savoir que mon attente est énorme. Il est heureux de me voir me mettre à quatre pattes, les fesses tournées devant lui. La levrette, voilà la posture pour faire l’amour qui me donne le maximum de ...
... sensations et il est bien conscient qu’il va devoir assumer. Mais je ne doute pas un seul instant de sa virilité et de sa bonne condition physique. Je ressens donc violemment ces coups de reins qu’il sait si bien mener. Et le claquement de son ventre sur mon postérieur ne fait que renforcer mon sentiment d’obscénité de la scène. Je me fiche de l’heure et du temps, de l’espace aussi et il doit à plusieurs reprises me repousser sur le milieu de notre couche. Pour que je ne dégringole pas sur la descente de lit, entraînée par les soubresauts de mon amant habituel, il me cramponne par les hanches et fait perdurer ses mouvements cadencés. Ça dure un long moment où je confonds le ciel et la terre, la vie et la mort, et c’est bien totalement vidé de mes forces, qu’il me remplit lui de sa jouissance. Et cette trique en moi met un long moment pour retrouver une flaccidité qui l’éjecte de son nid douillet. Je réalise soudain que ma migraine est de nouveau sur le devant de la scène. Je ne peux décemment pas reprendre une pilule contre les maux dont je souffre. La chaleur ne m’a pas quitté non plus et j’oserais même dire qu’elle s’amplifie. Lui qui est resté collé à mon dos, alors qu’allongés sur le côté, nous reprenons nos esprits, me fait une remarque singulière. — Bon sang, tu transpires à grosses gouttes ma chérie. C’est notre rodéo qui t’a mis en transes ? —... ? Je n’en sais rien ! Je ne me sens pas très bien. J’ai chaud. — Attends voir un peu ! Michel vient de poser sa ...