Les examens de fin d'année - Histoires de Sexe

Les examens de fin d'année

... données ? Quel serveur ? Comment pourrais-tu savoir ? nous avons… tous les deux ?
— Bien évidemment non, si tel était le cas croyez bien que ma mémoire interne aurait stocké l’information. Cependant si vous aviez eu des relations avec un autre robot d’entraînement…
— Je n’ai jamais !
— Non, non, sans aucun doute, c’est très rare pour les premières années. Je ne voulais pas vous importuner.
— Mais attends… si… pourrais-tu faire une recherche ?
— Je lance toute de suite la requête.
— Mais tu ne te branches pas… ?
— Êtes-vous bien de notre siècle, mademoiselle ? Ah, voilà, Mademoiselle est une petite cachottière, si je puis me permettre.
— Mais pas du tout ! De quoi parles-tu ?
— Veuillez m’excuser, ma mémoire n’étant aucunement sensible aux effets des boissons alcoolisées, j’ai tendance à ne pas prendre en compte la possibilité que votre cerveau soit imbibé par un produit désinhibant au moment des rapports.
— Je ne suis pas alcoolique !
— Non, non… c’est certain… Le 10 septembre : rapport en levrette, odeur de parfum bon marché, sexe étroit abondamment lubrifié, jouissance rapide, éjaculation abondante sur la zone mammaire fortement appréciée. Tierce personne identifiée : Estelle, deuxième année.

Je n’en reviens pas. C’est ce truc, enfin, un de ces trucs qui m’a baisée le soir de mon arrivée. À le regarder de plus près, son apparence est impressionnante. Hormis l’immobilité de son corps et la fixité de son regard, rien ne trahit son absence d’humanité. Le ...

... toucher de sa peau, ou du moins de la matière qui donne l’illusion est on ne peut plus réaliste. Tout comme les quelques poils de son torse, et… son sexe glabre. Ce n’est pas bien, je ne devrais pas… Il grandit, il m’appelle.

— Peut-être pourrais-je vous être utile ?

Prise dans mon élan, j’avais déjà oublié qu’il y avait quelqu’un à l’autre bout de cette tige.

— Ai-je le droit ? Enfin, est-ce que c’est mal ?
— Non, vous ne me faites pas mal. La sensation est agréable, voyez par vous-même, l’érection de ma verge est déjà à 86 %.
— Mais, je peux vous toucher ? Je ne risque rien ?
— Mademoiselle, dois-je vous rappeler que je suis un robot et que par conséquent je ne suis ni porteur ni transmetteur de maladie par quelque voie que ce soit, sauf bien sûr si vous êtes sensible au cheval de Troie.

Il accompagne ses paroles d’une sorte de moue bizarre, non, une grimace, comme s’il venait d’avaler du macro pas frais en relisant un sketch de Pierre Desproges. Serait-ce une blague ?

— Je voulais dire, a-t-on le droit en première année…
— Ma remarque va peut-être vous sembler simpliste, mais n’est-il pas quelque peu saugrenu de vous poser cette question maintenant ? N’aurait-elle pas été plus à propos il y a quelques mois ?

Non, mais, de quoi j’me mêle, sérieux ? Je ne me vois pas lui expliquer le pourquoi du comment je me suis retrouvée sans le savoir avec un de ses congénères entre les cuisses.

— On ne t’a jamais appris qu’on ne répondait pas à une question par une ...