1. Les aventures d'Aldvin le Barde (10)


    Datte: 15/05/2022, Catégories: BDSM / Fétichisme Auteur: Miss Arthur, Source: Xstory

    ... nous rhabillâmes, prîmes nos affaires et quittâmes la ville. L’aube se levait et nous souhaitions nous éloigner le plus vite possible de ce lieu pervers très paradoxal (j’avais quand même bien joui...). Ou alors étions-nous nous-mêmes perverses ?
    
    La ville était bien derrière nous et elle disparut de notre vision arrière après le passage d’un premier col vers midi. Nous décidâmes d’éviter le plus possible les nains et d’être les plus discrètes possible. Mégane fit un sort d’illusion qui nous donna l’apparence de naines en voyage. Nous pûmes ainsi rester sur la route jusqu’à l’arrivée aux mines qui se trouvaient plus haut à environ une journée de la ville. Selon les cartes d’Andgaar, les mines offraient une possibilité de traverser une partie des montagnes pourpres et de percer ainsi dans la vallée suivante, évitant le passage de cols hauts en altitude et actuellement enneigés.
    
    Mégane nous assura que son sort d’illusion durerait jusqu’à la nuit. Nous entrâmes et payâmes le dû pour avoir le droit de traverser (ah, ces nains, tout est payant avec eux). On me remit un plan des mines avec notre droit de passage. ...
    ... Les couloirs que nous empruntâmes étaient larges et nous croisâmes de nombreux nains, des mineurs principalement, mais aussi des commerçants. Une auberge se trouvait à une heure de marche (nous avions pu entrer les chevaux, mais devions marcher à leur côté en les tenant par le licol). Nous y allâmes et pûmes avoir une chambre pour trois.
    
    Sourisse inspecta nourriture et boissons pour voir si aucune drogue ne s’y trouvait, être prises une fois (c’est le cas de le dire...) suffisait. De même, nous protégeâmes la chambre avec les arts combinés de Sourisse et Mégane. La nuit fut bonne et réparatrice. Je ne saurais dire si je fis des rêves lubriques.
    
    Nous sortîmes des mines en fin d’après-midi. Nous étions dans une grande vallée qui descendait vers le royaume voisin, dont la frontière était une rivière qui se jetait ensuite dans le lac de Skip. Nous bivouaquâmes en montagne cette nuit-là. Je fis un sort de réchauffement climatique local (à l’échelle d’une clairière, rassurez-vous) pour que nous n’ayons pas froid pour la nuit.
    
    La descente de la vallée dura encore trois jours, tout se passa très bien.
    
    (à suivre) 
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