1. Rue de la Gaîté !


    Datte: 13/05/2022, Catégories: fh, fplusag, couple, inconnu, sexshop, vidéox, Oral préservati, pénétratio, libercoup, bisex, Auteur: DeuxD, Source: Revebebe

    ... maison.
    — Ah, tu t’en souviens ?
    — Je n’oublie jamais rien.
    
    Est-ce une menace ? Dans le genre, « je t’ai à l’œil » ? Mais non, car elle enchaîne :
    
    — Si tu veux réserver demain je suis d’accord.
    
    C’est ainsi que nous sommes devenus les clients réguliers d’un établissement « Essentiel » dans cette période où l’essentiel est fluctuant.
    
    Les morts ne nous ont plus vus. Est-ce que nous leur avons manqué ? Nous avons choisi de « prendre l’air » dans un milieu confiné. Oh qu’il est drôle !
    
    On aurait dû choisir l’option abonnement mais Ania n’a pas voulu, remettant en cause notre décision à chaque fois. Un reste de pudeur ? Une façon de dire que c’était exceptionnel et que dès que la vie redeviendrait comme avant, nous oublierions ce moment ?
    
    Oublier ? Mais comment et surtout, pourquoi ? Mon idée était qu’Ania se sente « partir », emprunter des chemins qu’elle n’avait pas envisagés, dans une sorte de fuite en avant, qu’elle en avait conscience et qu’elle se sentait coupable. Mais coupable de quoi ? Chaque jour nous apportait son lot de découvertes, mais nous étions ensemble.
    
    Des petites vidéos « gentillettes » de plombiers polissons, nous sommes passés à plus chaud. Femmes et hommes qui assumaient leur infidélité. Couples dont le mari appréciait de voir son épouse avec un autre. Couples qui, dans une joyeuse ambiance, se séparaient pour mieux se retrouver. Trio au service de la femme. Trio au service de l’homme. Et puis soirées dans les clubs, partouze et gang ...
    ... band.
    
    ******
    
    Un jour, Ania, malgré ses pudeurs affichées à chaque sortie du sex-shop, m’a fait une belle surprise.
    
    — On se retrouve là-bas ! m’avait-elle dit.
    
    En effet, elle était là, mystérieuse. Je ne l’avais pas questionnée, cela faisait partie du jeu. Elle avait choisi elle-même la première vidéo. La surprise était de taille, elle avait acheté un petit plug et en plus l’avait installé elle-même dans son petit trou. L’idée lui en était venue d’une vidéo de la veille ou un amant avait demandé à sa maîtresse de mettre un plug avant de la rejoindre dans une sorte de jeu de soumission. Nous n’avions pas ce genre d’objet. Jusqu’à maintenant, je m’étais contenté de lui proposer un vibro et un gode qui nous permettaient de diversifier un peu nos rencontres et je sais que lorsque je m’absentais pour mon travail, à une époque où on pouvait encore se déplacer, elle l’utilisait.
    
    Ces quelques jours avaient changé notre approche à la sexualité. Mais il y avait comme une dichotomie. À la maison, tout était parfaitement normal, comme si dès la porte franchie nous reprenions notre rôle de jeune couple avec nos habitudes et nos conventions dans une ambiance familiale.
    
    La cabine était pour nous une sorte de bulle, de lieu où on pouvait tout faire, tout se dire. Par exemple, on pouvait commenter les vidéos, les moquer si elles étaient irréalistes. Nous choisissions de préférence les vidéos dites « à scénario », même si parfois, pour clore une baise, je lançais une compilation ...
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