Rue de la Gaîté !
Datte: 13/05/2022,
Catégories:
fh,
fplusag,
couple,
inconnu,
sexshop,
vidéox,
Oral
préservati,
pénétratio,
libercoup,
bisex,
Auteur: DeuxD, Source: Revebebe
... qui rassemblait des pratiques particulières.
Je suis comme ma copine. Je ne parle pas facilement de sexe, même si je suis capable de totalement me libérer par écrit. Les mots comme « cul », « bite », « pipe » restent des gros mots. Ania est encore plus bridée que moi. Par exemple si elle avait envie que nous utilisions le vibro, elle parlait de « petit truc ». C’était, c’est notre quotidien, ce qui ne nous empêche pas d’avoir une sexualité épanouie dans la discrétion de notre chambre. Si je suis incapable de dire « viens, j’ai envie de t’enculer », je sais par contre comment l’amener au lit et le faire. Pareil pour Ania qui aime, mais ne me la jamais dit, me sucer jusqu’à ce que je jute dans sa gorge.
Dans la cabine, c’est un autre monde. Les vidéos de cul ne font pas dans la dentelle et les textes ne sont pas des modèles d’élégance. Toute une ambiance ! Une ambiance qui nous imprègne. D’ailleurs pas seulement dans la cabine mais aussi dans la boutique. J’étais surpris de la désinvolture avec laquelle Ania se promenait dans les rayons, attirant mon attention :
« Tu as vu la taille de ce machin ? Qui peut se le mettre ? Tu me vois avec ça ? »
Elle savait aussi se moquer de moi, mais de façon plus discrète en me parlant à l’oreille :
« Dis donc, pourquoi c’est toujours moi ? Regarde, on pourrait acheter ce truc, ça doit être marrant ! » en parlant d’un gode ceinture.
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En plaisantant, elle avait réveillé un souvenir pas très ancien, un souvenir ...
... juste avant le premier confinement, pendant mon enterrement de vie de garçon.
Avec Ania on ne voulait pas de ces sorties programmées par vos amis et amies. On avait peur que cela dégénère. On ne voulait pas de mec qui vient se mettre à poil devant la future mariée ou d’une fille payée pour se trémousser et « plus si affinité » devant le futur marié. On avait décidé « Ensemble ». Ensemble, au même moment, mais après les balades de rigueur, de se retrouver non pas dans la même pièce mais dans la même maison, chacun à son étage, l’escalier en guise de frontière.
Mais cela avait merdé. Je ne sais pas pour Ania, mais pour moi c’était évident. Je me suis réveillé sans pratiquement me souvenir de rien. Je ne sais pas qui, mais un copain avait dû ajouter un truc dans le cocktail ou tout simplement les copains m’avaient fait dépasser la quantité de verres que j’étais capable d’ingurgiter. En me réveillant, j’ai tout de suite vu que ce n’était pas normal car une fille était allongée à côté de moi.
— Ludiv, mais qu’est-ce que tu fais là ?
Elle émerge aussi, mais paraît tout de même moins « sonnée » que moi.
— Ben, c’est agréable !
Comme elle voit que je ne plaisante pas.
— Sans déconner, tu ne te souviens de rien ?
— Pas vraiment. Mais on l’a fait ?
Je pose la question car je suis à poil et elle aussi.
— À ce point-là ? C’est vexant ! Tu ne te souviens vraiment pas ?
— Euh, pas grand-chose.
— Tu ne te rappelles pas que tu as envoyé ton copain là-haut pour ...