1. Rue de la Gaîté !


    Datte: 13/05/2022, Catégories: fh, fplusag, couple, inconnu, sexshop, vidéox, Oral préservati, pénétratio, libercoup, bisex, Auteur: DeuxD, Source: Revebebe

    ... aurait dû filmer. Tu aurais vu que c’était très bien. La première fois tu étais crispé, mais la seconde…
    — Parce qu’il y a eu une seconde ?
    — Oui.
    — Ludivine a assisté à tout ça ?
    — Oui, elle a aussi participé. Elle et moi on…
    — Stop. Plus un mot. Si tu parles de quoi que ce soit à quelqu’un, je te tue.
    — Ne t’inquiète pas. Je n’en parlerai à personne. Mais avant je veux te dire que si un jour tu veux recommencer, je suis ton homme.
    — Je vais te tuer…
    — Steph, tu es bi. Tu ne le sais peut-être pas, mais crois-moi, cette nuit tu….
    — Arrête je vais le faire.
    — Excuse-moi. Je me tais.
    
    **********
    
    Alors, d’entendre Ania me parler de gode ceinture avec tout ce que cela sous-entendait m’avait donné des frissons d’angoisse. Heureusement, la Covid avait limité nos soirées et j’avais très peu croisé Ludiv et surtout Marc. J’entendais encore son « Steph, tu es bi » qui sonnait comme une menace. Non, je ne suis pas bi. En tout cas pas dans le sens qu’il pensait. Prendre un mec, à la rigueur et encore, il faudrait qu’une fille m’excite bien avant, mais ME faire prendre… Jamais ! Je ne vois pas comment un homme peut y trouver du plaisir. Sujet clos !
    
    ******
    
    En dix visites, la vendeuse nous connaît. Aujourd’hui, on attend, car un couple discute avec elle. Par politesse, nous restons en retrait. Pendant que l’homme discute, la femme regarde autour d’elle. On la sent curieuse. Elle a l’apparence d’une bourgeoise, comme l’homme qui est en costume. Pas du genre de ceux ...
    ... que l’on croise d’habitude. Son regard tombe sur moi. Je me sens comme mis à nu. Elle regarde ma femme, un sourire à peine marqué, et elle revient vers moi avec maintenant un sourire vraiment évident. Elle me fixe, c’en est presque dérangeant. Et puis l’homme qui a terminé avec la vendeuse, lui parle à l’oreille et l’entraîne. Ils se dirigent vers les escaliers mais c’est dans ceux qui montent à l’étage qu’ils s’engagent. Avant de disparaître, je croise encore le regard de cette bourgeoise qui doit s’être perdue ici !
    
    En avançant vers le comptoir, Ania me demande :
    
    — Tu les connais ?
    — Non.
    — Ah bon. J’avais l’impression qu’elle te regardait bizarrement.
    — Si je peux me permettre, dit la vendeuse.
    — Je vous en prie.
    
    Ce n’est pas parce qu’on est dans un sex-shop qu’on ne doit pas être bien élevé et poli.
    
    — Ce sont des habitués, mais ils ne vont pas comme vous en cabine, ils préfèrent les salons du premier étage.
    — D’accord mais pourquoi elle regardait mon mari comme ça ?
    — Je ne peux pas répondre pour elle, ce serait indiscret. Tout ce que je peux vous dire c’est qu’ils ont commandé un film à la Salle III.
    
    On se regarde. La vendeuse reprend :
    
    — Si vous voulez aller jeter un œil, je peux vous garder votre cabine.
    — Pourquoi pas ? dit Ania.
    
    Comme je le disais, la « Ania ici » est une autre. Nous avons déjà jeté un œil dans les salles de l’étage le troisième jour. Ce sont en réalité de petites pièces avec deux ou trois canapés et un grand écran de ...
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