1. Un si gentil petit couple.


    Datte: 09/05/2022, Catégories: Entre-nous, Hétéro Auteur: PP06, Source: Hds

    ... Jean eut une idée « Et si mes mains enserraient son joli cou, Couic ! ». Ou encore mieux, avec un lacet façon espion. Friand de films d’action, Jean n’était pas à court d’idées.
    
    Il n’eut pas le temps de choisir la meilleure technique. Emporté par la joie communicative de Jeanne qui lui vrilla les oreilles, il se répandit dans sa chatte avec le sourire béat du mec content de lui.
    
    Il passa une très bonne nuit. »
    
    ---oOo---
    
    Les jours passaient, ni Jeanne, ni Jean n’avaient trouvé la solution idéale. Ce n’était pas faute de l’avoir cherchée.
    
    Un jour, en voyant sa femme adossée à la rambarde en bois de leur terrasse, Jean eut une idée. Le bois était déjà un peu vermoulu, la rambarde était chancelante. Il suffisait de scier deux montants. En s’appuyant dessus comme Jeanne en a l’habitude un verre à la main, hop ! Le plongeon dans le vide.
    
    Jean essaya d’imaginer en combien de temps et dans quel état, sa femme arriverait en bas. Ses conclusions furent satisfaisantes, il se persuada que c’était la meilleure solution, facile à mettre en œuvre, résultat garanti. Il fallait juste faire attention à ne pas s’appuyer le premier, sinon l’atterrissage risquait de ne pas être celui qu’il avait imaginé.
    
    Décision, action. Quelques coups de scie plus tard, le tour était joué. Aléa Jacta Est, ce soir Jean prévoit un petit apéritif sur sa terrasse comme ils en ont souvent l’habitude.
    
    Tout le monde le sait, le poison, c’est un truc de bonne femme. Pourquoi se creuser la ...
    ... tête, Jeanne choisit donc la solution qui s’imposait à elle, la plus simple.
    
    Mais, les poisons ne doivent pas être en vente libre. Où s’en procurer ? Difficile d’entrer dans une pharmacie pour acheter du cyanure, de l’arsenic ou un produit similaire. Même avec son plus beau sourire, la démarche de Jeanne risquait d’être mal comprise, voire attirer l’attention.
    
    Pour éviter tout malentendu inutile, Jeanne décida de rester simple, la bonne vieille mort-aux-rats devait faire l’affaire. Facile à se procurer, il suffisait d’en mélanger dans la bouteille de whisky, elle n’en boit jamais. Il fait beau ce soir, Jeanne prévoit de trinquer avec Jean sur leur terrasse.
    
    Vite fait bien fait, la bouteille est prête. Jeanne est persuadée que son dernier verre de whisky donnera un bon mal au crâne à Jean, mais qu’il n’aura pas le temps de s’en apercevoir.
    
    Le soir venu, c’est de concert que Jeanne et Jean proposèrent de prendre l’apéritif sur leur terrasse pour profiter du beau temps.
    
    C’est le moment choisi par Jacques, leur meilleur ami, pour venir rechercher la perceuse que Jean lui avait empruntée quelques jours avant. Bien entendu, Jean l’invita à prendre l’apéritif avec eux. Il pensa qu’un témoin de l’accident fatal de son épouse ne pouvait qu’arranger ses affaires.
    
    Jeanne avait sorti les bouteilles en prenant soin de laisser Sa bouteille dans le placard, un accident est si vite arrivé. Elle vit donc avec un brin d’anxiété, Jean arriver avec sa bouteille en main. Jeanne ...
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