1. Une bouée dans la tempête du chagrin


    Datte: 04/05/2022, Catégories: fh, hotel, amour, Oral pénétratio, fsodo, rencontre, Auteur: Birdies, Source: Revebebe

    La matinée se lève…
    
    — Lève-toi… debout… il est temps !
    — Attends encore un peu, j’ai pas fini mon rêve.
    — Le soleil nous inonde, regarde-moi ce bleu.
    
    Je regardai Sophie debout devant la fenêtre. Elle avait ouvert les volets donnant au soleil libre accès à notre nid. Son tee-shirt couvrait juste le bas du dos laissant ses jolies fesses danser au rythme de ses pas. Ses tétons flamboyants transperçaient le tissu blanc, disputant mon attention à cette douce touffe si bien soignée qui couronnait le trésor de son intimité.
    
    Le début de l’été était là avec ses senteurs, ses couleurs en pleine mutation. Une ambiance câline planait dans la chambre où venaient se perdre les rayons du soleil matinal. La nuit avait été douce, sensuelle, torride parfois, dans le doux combat de nos corps. Son parfum collait à ma peau. Les yeux mi-clos je revivais ses caresses, son corps offert à nos plaisirs, la vibration de son tunnel d’amour si chaud si coulant de l’élixir du plaisir. Je sentais sa bouche, douce comme le satin, enveloppant mon sexe amplifiant mon érection naissante. La joie de la revoir là, après ce doute, cette angoisse de la perdre, touchée qu’elle fut par ce nuage noir qui déclencha la foudre.
    
    Sophie se retourna un sourire coquin au coin de sa bouche si fine.
    
    — Café ou encore !
    
    Aussitôt son corps glissa sur le mien, avec délice, ses seins s’attardant sur mon sexe dans une glissade contrôlée. Je la voulais encore, l’embrassais avec ardeur, tendresse, longuement. ...
    ... Son bassin bougea, juste un peu, donnant à mon sexe la liberté qu’il désirait. Nous nous retrouvions ainsi soudés l’un à l‘autre par cette pénétration volontaire et profonde savourant notre premier réveil ensemble.
    
    Quel chemin fait depuis cette agression nocturne dont je fus la victime… Le contexte de notre premier « croisement » ne fut pas franchement très favorable à une histoire entre nous.
    
    Christian, trente-quatre ans, physique normal, mais bien entretenu cadre commercial, j’étais en séminaire professionnel. Nous étions dans un hôtel de charme comme on peut en trouver dans quelques rares lieux. Confortable, meublé avec recherche, fauteuils clubs… bien loin des standards stéréotypés des chaînes modernes. Les salles de réunion étaient l’exception et offraient une prestation moderne et efficace. Tout cela donnait à l’ensemble une atmosphère apaisante. La distribution des chambres s’adaptait à la complexité géométrique des lieux. Après un long après-midi, nous finissions nos échanges dans un salon cosy, feutré. Nous parlions doucement comme contraints par l’ambiance. Une usure certaine me gagnait. J’avais perdu le fil et mon regard vagabondait.
    
    Là, je remarquai dans un autre coin du salon, un groupe semblable au nôtre, très certainement dans un contexte similaire. Légèrement détaché, je remarquai une jeune femme brune, tenue « corporate », tailleur bleu strict, chemisier blanc. Elle avait l’air aussi concernée que moi par les sujets de son groupe. Nos regards ont ...
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