1. Le départ


    Datte: 01/05/2022, Catégories: f, fh, jeunes, frousse, rousseurs, inconnu, campagne, hôtel, Voyeur / Exhib / Nudisme Masturbation init, historiqu, prememois, Oral Auteur: Marchandisidore, Source: Revebebe

    **********
    
    Jeanne se laissait doucement ballotter par le roulis de la calèche de poste qui était en train de la mener depuis les faubourgs parisiens vers son lieu de villégiature estival. Il lui semblait pouvoir compter chacun des cailloux sur lesquels rebondissaient les grandes roues de bois cerclées de fer, elle s’enivrait des senteurs herbeuses qui se dégageaient des champs chauffés par le soleil.
    
    Ce départ avait un goût de liberté. Madame de Culigny mère estimait que du haut de ses dix-neuf ans, sa fille était d’une nature réservée faisant frein à faire un bon mariage, et que l’air de la campagne ainsi que la fréquentation de ses provinciales cousines lui ferait le plus grand bien. C’est donc tout naturellement qu’elle avait confié Jeanne à sa sœur, la comtesse d’Albert, avec toutes les recommandations d’usage, en son beau manoir afin de profiter des nombreuses distractions qu’elle y organisait l’été. Jeanne était heureuse de quitter le giron familial et déjà l’escale qu’elle devait faire à Artenay pour y passer la nuit était une aventure. L’aventure, elle la désirait secrètement depuis qu’une bonne amie à elle lui avait remis en cachette quelques romans sentimentaux où dans des vergers en fleur de belles dames à longues robes se faisaient renverser dans des tapis fleuris par des messieurs épris à l’extrême. Elle espérait beaucoup de ce voyage. Elle n’allait pas être déçue.
    
    1. L’étape.
    
    Arrivée à l’auberge dans laquelle elle devait faire escale, le repas ...
    ... promettait d’être correct. Du potage au lard, une grosse saucisse servie avec une tombée de chou vert braisé, et une part de tarte Tatin étaient mis à la carte. Adapté à une clientèle de voyageur, ce menu roboratif ne disait rien à Jeanne. Mais son joli regard obtint pour elle une exception à la carte que seules les femmes savent obtenir. Et comme elle voulait du poisson, le cuisinier prépara pour elle un omble de fontaine et des asperges blanches. Elle trempa ses lèvres dans le vin, il était fort et tannique. Mais comme Jeanne était gourmande, elle finit sa part de tarte sans laisser une miette ni aucune trace de crème dans le fond de son assiette. Ce qui amusa beaucoup le serveur.
    
    L’auberge dans laquelle elle se trouvait était de bonne tenue et après le souper, une chambre avait été réservée en son nom. Alors, lassée de son voyage, elle se déshabilla lentement. Jeanne était une très jolie rouquine. Non pas que sa beauté fut bien supérieure à la plupart des jeunes femmes de son âge, mais son charme avait quelque chose de singulier qui ne pouvait laisser indifférent. Ses beaux yeux noisette et gourmands illuminaient un visage aux traits fin qu’une bouche bourgeonnante venait parfaire. L’important volume de sa chevelure cuivrée, qu’elle trouvait trop sauvage, était soit maintenu coquettement par un ruban ou bien remonté en chignon faisant apparaître le joli dessin de ses épaules.
    
    Ses vêtements tombèrent un à un à ses pieds, faisant apparaître une poitrine ferme et laiteuse sur ...
«1234...»