1. Les 10 km de Saint-Jean-de-Luz - L'échauffement


    Datte: 30/04/2022, Catégories: fh, hplusag, Collègues / Travail sport, Oral nopéné, Humour occasion, Auteur: Cormobin, Source: Revebebe

    ... rejoint la soirée. C’est vrai que c’est sympa, détendu, remise des dossards, présentation du parcours, et ensuite buffet pour tout le monde. Mes « nanas » si j’ose dire sont détendues, donc tout va bien. Il y a une piste de danse dans un coin, mais moi, je n’aime pas danser et sur les coups de 22 h, je dis aux filles :
    
    — Moi, c’est bon pour ce soir, je n’aime pas me coucher tard, j’ai un bon polar, je rentre à la chambre, je prends un des deux lits, et vous vous débrouillerez comme vous voulez quand vous rentrerez. Mais attention, demain, on court, donc vous ne vous couchez pas trop tard. Vous n’avez pas la permission de minuit.
    
    Et sur ce, je file, et sur le chemin de la chambre, mon esprit s’évade et mon imagination s’emballe. Je vais passer la nuit dans une chambre avec trois nanas. Cela fait plus de trente ans que je dors nu. Certes, j’ai pris un jogging, mais si je veux dormir correctement, et être en forme pour courir, il vaut mieux que je ne porte rien. Une fois dans la chambre, je me décide de me mettre dans le lit le plus loin de la salle de bains, quasi contre le mur, j’ai juste de quoi poser le pantalon du jogging par terre, au cas où j’aurais à me lever. Et surtout pour le matin, bien entendu. Mon polar est pas mal, mais moi, à 23 h, quand ça fait trois fois que je lis le même paragraphe sans rien y comprendre, je prends la seule bonne décision qui vaille : j’éteins. Et je m’endors assez vite. Autant j’ai du mal à dormir la nuit, j’ai souvent des petites ...
    ... insomnies vers 3 h du matin, autant je n’ai pas de souci pour trouver le sommeil.
    
    Je suis réveillé, ensuite, j’ai l’impression pas longtemps après, par ce que je finis par identifier comme étant les paroles et surtout les rires des trois filles qui viennent de rentrer sans allumer la lumière. Surtout, ne pas regarder l’heure, et faire semblant de dormir. S’il y a un peu de lumière, je vais pouvoir peut-être les regarder. Certes, je suis leur chef, mais je n’en suis pas moins un homme, avec toutes ses faiblesses… Et ça rigole, doucement, ou plutôt, ça glousse…
    
    Le dialogue qui suit est incertain, entre les voix chuchotées et mon demi-sommeil (quoique) :
    
    — Clotilde : bon, on le fait où le matelas.
    — Marie : moi, je suis crevée, tu le fais où tu veux.
    — Julie : quel matelas ?
    — Clotilde : ben le matelas, enfin, le truc pour dormir par terre.
    — Julie : moi, j’ai mal au dos, je ne dors pas par terre
    — Clotilde : bon alors, c’est moi qui dois dormir par terre ?
    — Marie (en rigolant) : sinon, tu as toujours la solution de dormir avec Simon, si tu préfères.
    
    (Silence dans la pièce, je retiens mon souffle)
    
    — Marie (en rigolant toujours, tout doucement) : d’ailleurs, c’est quoi l’équivalent pour les femmes, du fantasme des mecs qu’on voit dans les films pornos, avec les patrons qui couchent avec la secrétaire ?
    — Clotilde : je ne suis pas secrétaire, et je ne regarde pas les pornos.
    — Marie : tu sais, il n’y a pas de mal à ça.
    — Clotilde : tu en regardes toi ?
    — ...
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