Mémoires d'une jeune suceuse (4)
Datte: 30/04/2022,
Catégories:
Hétéro
Auteur: JeuneSuceuse, Source: Xstory
... souligner sans scrupule, intrigant de concert avec la transparence de la soie... Aussi, dans le reflet d’argent de la glace, je peux apercevoir le galbe de mes seins, si lourds pour mon âge, et chasse immédiatement le souvenir des sombres heures que leur précocité m’a coûtées, au collège...
L’instant qui suit, ce n’est plus qu’au bonheur présent, que je me plais à penser ! Accueillant ce jour qui s’ouvre dans mon existence avec lui... (Lui !), je baisse alors la tête, relâche mes bras, et je croise comme il le faut mes mains devant moi, en attente, à la disposition de mon maître.
Il est huit heures moins cinq ; je peux déjà l’entendre chantonner innocemment, en s’approchant de la chambre...
Il entre tranquille, puis il vient, jusqu’à se trouver devant moi.
C’est alors qu’il marque toujours un temps d’arrêt, sans doute pour capter mon attention en suspendant l’instant, tandis que je reprends chaque fois conscience de la différence abyssale de taille et de stature qu’il existera pour toujours entre nous...
Puis, il saisit délicatement mon menton de sa main gauche, relève ma tête tandis qu’il approche son visage, tout près, vraiment tout près, et transperce le mien de ce regard d’émeraude dont je suis éperdument et irrémédiablement amoureuse...
Là, il fait pause à nouveau, laissant sa volonté considérer l’océan de dévotion que lui offrent avec candeur mes yeux, encore un peu ensommeillés...
Dans ses yeux à lui sont inscrits tout autant la froideur de sa ...
... domination, à laquelle va se donner sans mesure la jeune fille toute menue qui se tient devant son corps massif, et la chaleur de l’amour immense, dans lequel, seul, je peux sentir qu’il puise la violence du désir de me voir soumise à sa personne...
On ne se touche pas, hormis ses gros doigts d’artisan sur mon bas de visage. Et pourtant, ces réveils sont pour moi les plus passionnés de nos "câlins", et, chose encore plus troublante à y repenser, mes préférés...
Je sens son souffle me couvrir, me désirer, je n’ose même pas imaginer la brutalité des pensées que sa virilité susurre alors sans doute à son esprit ni les images de moi qu’elles doivent lui inspirer... Et pour cause, c’est au secret de nos mutismes que demeure ce monde d’obscénités.
Mais, de l’extérieur - si tant est qu’on me permît de considérer la scène de loin -, je jurerais que le premier œil indiscret qui viendrait à passer devant la fenêtre serait porté à croire que mon chéri s’apprête à déposer sur mes lèvres un baiser matinal empli de volupté.
Mais la vérité, moins précautionneuse, qui dissipe toute illusion d’une telle peinture, me pousse à vous écrire plutôt que mon adolescence, sciemment dévergondée par ses soins, se suspend silencieusement à son regard, et n’attend qu’une seule chose : l’ordre de mon maître, qu’il se plaît à m’avoir interdit de lui réclamer, pour préférer me laisser l’espérer, longtemps, et intensément...
Après peut-être une minute entière, lorsqu’il ouvre la bouche sur une ...