1. Étreintes tempétueuses


    Datte: 15/08/2018, Catégories: fh, bizarre, amour, Voyeur / Exhib / Nudisme Masturbation intermast, confession, Auteur: Eroslibré, Source: Revebebe

    ... Catherine le laisse pénétrer dans une pièce vaste et lumineuse, au bout de laquelle il retrouve la mer. Là, loin derrière les vitres épaisses, elle ne peut plus l’agresser. Une bouffée de chaleur frappe son visage, ses joues le brûlent soudainement, la sueur perle sur son front, quel contraste avec la plage tourmentée ! Ses oreilles bourdonnent encore des assauts violents de la tempête même s’il se sent comme en paix. Il s’avance, la porte ferme doucement derrière lui, il se retourne.
    
    Catherine est là, presque nue, son ventre rond uniquement barré par le triangle tout blanc de son string. Il ne sait quoi lui dire tant tous ses sens sont occupés à reprendre possession du corps de la femme qui lui fait face, ils l’avaient apprivoisée et goûtée avec un délice extrême. Elle aussi se tait. Les mots briseraient ces retrouvailles inespérées. Jean-Marie réagit enfin et ôte sa parka trempée d’eau de pluie et d’eau de mer. Il la dépose sur une chaise et s’approche de Catherine toujours immobile.
    
    — Ne bougez pas Jean-Marie ! Contemplez-moi encore ! J’ai l’impression que je suis en train de fondre sous votre regard qui me perce, me découpe et me couvre d’étincelles. Dès que je vous ai aperçu et reconnu mon corps s’est aussitôt ému. Il est semblable, pas tout à fait encore, à celui de la Catherine de la plage, des rochers, de la villa, laissez-lui le temps de poursuivre sa métamorphose. Il émerge d’une telle torpeur, je le croyais perdu à jamais.
    — Catherine, j’éprouve aussi ...
    ... l’impression voluptueuse de retrouver mon corps. Il est soumis à un processus physique qui m’échappe, mais il est encore trop couvert pour que je puisse entrevoir toutes les manifestations de ce métabolisme particulier.
    — Ne faites rien, pas un seul geste, je vais m’occuper de lui.
    
    Jean-Marie recule un peu, il n’est pas nécessaire qu’ils demeurent si proches de la porte et presque dans l’obscurité. Catherine s’avance doucement, elle l’enveloppe de ses yeux et sourit. Lui, de son côté, ne parvient pas à détacher son regard de la poitrine opulente et frémissante de son hôtesse. Il la trouve plus riche, plus charnelle, plus mûre encore que lors de leur dernier rendez-vous à quelques mètres de là. Peut-être idéalise-t-il cette partie de l’anatomie de sa compagne tant il a été frustré de ne pas pouvoir se livrer sur elle à tous ses fantasmes ? Les mamelons lui semblent plus sombres, d’un rose très foncé qui tranche avec la blancheur de la chair. Elle ne s’est pas exposée au soleil cet été. Pourquoi, elle qui vouait pourtant comme un culte à ces moments intenses qui donnaient vie à tout son corps ? Jean-Marie retient sa main, il ne peut pas la toucher mais la boire et la manger des yeux.
    
    — Ils vous fascinent ! C’est vrai, ils sont plus volumineux qu’auparavant, je ne sais pas par quel procédé, car je les aurais volontiers oubliés. Parfois je les trouve encombrants, trop lourds à porter surtout si plus personne au regard aussi pénétrant que le vôtre n’y accorde la moindre ...
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