1. Étreintes tempétueuses


    Datte: 15/08/2018, Catégories: fh, bizarre, amour, Voyeur / Exhib / Nudisme Masturbation intermast, confession, Auteur: Eroslibré, Source: Revebebe

    ... sont plus en elle.
    
    Cela cogne, cela tambourine sur la capuche de mon ciré. Je sens les grêlons me frapper le crâne les uns après les autres. Il me reste encore quelques mètres à parcourir, le corps penché, le cou rentré dans les épaules, le visage constamment tourné vers le sol afin d’éviter les morsures piquantes de ce satané vent. La tempête souffle sans interruption depuis hier mais ce matin elle a perdu de sa violence, seules quelques bourrasques venues de la mer agressent la côte. Ces coups brutaux s’accompagnent de nuages noirs et gras qui, dès qu’ils atteignent le sable, se vident en quelques secondes d’une masse d’eau glaciale qui s’écrase partout avec fracas.
    
    Ce n’est pas l’apocalypse qui doit être pire, mélange de feu, de glace, d’eau et de boue, mais je suis dessous. Ce n’est pas de l’imprudence ou une quelconque fanfaronnade, j’étouffe. L’air, le vrai, celui qui est en train de me saouler de sa pureté, me manquait. Je ne respire plus à force de combattre toutes les tensions qui assaillent mon corps depuis plusieurs jours, depuis que j’ai décidé de m’infliger une forme d’abstinence. Je me contente d’une masturbation effrénée et douloureuse afin de soulager mon corps du poids qui l’alourdit. Les tentatives de ce matin dans le lit, sous la douche, ont toutes été un échec. Ma verge se dresse rouge, raide à l’extrême, mais il n’y a rien en elle. Elle est sèche, douloureuse, crispante car elle n’évacue rien, même pas ce tout premier liquide qui sourd doucement de ...
    ... mon gland et annonce une montée de sève imminente. Elle est vide, je suis vide. Tout ce que je parviens à faire, c’est d’installer une douleur lancinante dans mes testicules, une pointe qui ne cesse de durcir et de s’enfoncer au plus profond de mon pubis.
    
    Je l’ai secouée, brutalisée, martyrisée afin qu’elle se plie à ma volonté plus qu’à mon désir. Mais en plus de la douleur vrillant mon ventre, une barre enserre ma tête et cogne tout en haut de ma nuque. J’ai bien cru que mon crâne allait se fendre. Toujours rien. J’ai comprimé ma verge entre mes doigts à l’écraser, je lui ai imprimé tous les rythmes imaginables, je suis resté exsangue, brisé. Pourquoi avoir décidé de m’infliger un tel tourment ? C’est vrai, il me faut choisir entre mes amours et mettre un terme à ma quête improbable de deux amitiés et complicités féminines. Pourtant j’y crois toujours, comment peut-il en être autrement ? Enfin à mes yeux.
    
    Je suis sorti à la recherche de la plage telle que l’ai vécue avec Catherine, il y a un an déjà. Nous sommes en plein hiver, cela n’a absolument rien à voir avec ces quelques journées d’un mois d’octobre particulièrement doux et prometteur. Il y avait eu le soleil, sans l’agressivité de l’été, une chaleur sans excès, comme ouateuse, enveloppante, une atmosphère de liberté, de quiétude. Elles se prêtaient à tout, elles incitaient à toutes les audaces. Pas d’audaces aujourd’hui, il me faut déjà lutter pour me tenir debout et presque droit. Ouf ! Je contourne enfin la ...
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