Réconfort et vieilles dentelles VIII. Martine (ou la coquine qui cachait bien son jeu) (2)
Datte: 16/04/2022,
Catégories:
BDSM / Fétichisme
Auteur: Docsevere, Source: Xstory
2. Jeux interdits au bureau
Je m’étais enfermé dans mon bureau. C’était l’heure de la pause déjeuner. On toqua à ma porte.
— Oui ? répondis-je, un peu agacé, mais en même temps surpris : qui avait besoin de me voir au lieu de déjeuner ?
C’était Martine. Je l’avais à peine entraperçue ce matin, tellement j’avais eu du boulot. Elle portait une robe de lainage d’un tissu qui semblait malgré tout léger, par ce beau temps printanier et précoce.
— Ça va ? me demanda-t-elle.
— Oui ça va... répondis-je d’un air étonné, puis, comme si je devais me justifier : j’ai mangé en dix minutes, j’avais quelque chose à faire...
— Tant de boulot que ça ? demanda-t-elle en souriant.
— Non, en fait c’est personnel... Mais fallait que je trouve un moment dans la journée pour le faire et je n’en ai pas eu ce matin et je sais que je n’en aurai pas cet après-midi non plus.
— Ah... je te dérange alors ?
— Non, ça va, j’ai presque terminé...
— Et puis tu avais envie d’être au calme... ?
— Oui j’avoue... c’est une vraie ruche à la cuisine, un poulailler. Ça caquette, c’est fatigant...
— Oui je comprends...
— Tu voulais quelque chose ?
— Non, rien de particulier... parler un peu.
— Ça va, toi ?
— Oui, oui, ça va... tu vois, j’ai le sourire.
— Tu voulais me parler de quoi ?
— Rien de particulier... de tout, de rien...
— Bon, c’est bon : arrête de tourner autour du pot. Je ne te connais pas beaucoup, mais je sens qu’il y a quelque chose...
— Non, ...
... mais... en fait... Un silence. Puis : C’était bien l’autre soir, hein ?
Elle avait bien refermé la porte du bureau, ce que je réalisai aussitôt (elle devait avoir une idée derrière la tête) j’étais à l’aise pour parler, donc.
— Oui, très bien. Tu viens me demander quand est-ce qu’on recommence ? lui demandai-je rigolard.
— Par exemple... dit-elle dans un sourire trouble.
— Faut qu’on prenne date ? J’ai mon agenda. Tu as le tien ? Ça fait très sérieux, très professionnel, continuai-je à plaisanter.
— Non, je... je ne l’ai pas là... Un silence. Mais ce que je voulais dire, c’est que... c’est très troublant cette situation... Tu sais, tu as réveillé mes sens.
— Oui, je m’en suis bien rendu compte. Et ta sensibilité cutanée aussi ! Je suis sûr que tes fesses s’en souviennent encore... dis-je, hilare.
— Pas tant que ça... mais j’ai ça en mémoire... Et quand j’y pense...
— Oui... ?
Un silence...
— Ça me manque...
— Tu ne veux quand même pas que je te fesse ici et maintenant, au boulot, dans mon bureau ???
— Pourquoi pas... ? répondit-elle d’une voix faible...
Je ne réagis pas à sa réponse. Je ne protestai pas, ne m’indignai pas. C’était à moitié gagné, devait-elle se dire.
Elle baissa les yeux.
Je me levai de mon fauteuil, lentement, l’air sérieux et sûr de moi, un air autoritaire et calme. Ce qu’elle aime. Qui la rassure, lui plaît. Une fermeté mâle et bienveillante, mais sans concession.
— Va te placer devant le divan d’examen. Tu ...