Jour tranquille à Oléron
Datte: 15/04/2022,
Catégories:
fh,
couple,
vacances,
plage,
amour,
Voyeur / Exhib / Nudisme
noculotte,
fgode,
pénétratio,
Auteur: Volnay-a, Source: Revebebe
... déformer de la sorte le haut de mon bermuda. Sur le même ton, je lui réponds qu’il s’agit sûrement du fidèle couteau Laguiole dont je ne me sépare jamais. « Jamais ? » Elle a un petit rire. Je soupire faussement excédé « Quelquefois peut-être ! » Elle rit encore « C’est ça, quelquefois ! » et elle continue « M’étonnerait que ce soit le Laguiole ! C’est pas assez gros ! » Comment ça, pas assez gros ? Je suis peut-être un peu chauve et légèrement gras du bide, mais question attributs masculins sans être un phénomène de foire je fais partie de ceux qui n’ont pas à se plaindre des dons de Dame Nature. N’attendez pas les dimensions exactes, s’il y a une chose que je trouve pénible dans les récits érotiques, c’est la manie qu’ont certains de mesurer les pénis, le leur et ceux des autres, au pied à coulisse. On remarquera que, beaucoup moins stupides que ces obsédés du double décimètre – et plus, si goût de l’exagération -, les auteures et les écrivaines ne se croient pas obligées de détailler les dimensions en hauteur, largeur et profondeur du vagin, du clitoris et de l’anus de leurs héroïnes, ni les variations de ces organes au millimètre près en fonction de l’entrain du moment, de l’humidité de l’air et de la pression atmosphérique.
Mutine, Léa se lève, s’approche et pose la main sur la chose « Ouais, c’est pas ton Laguiole. P’têt un stylo feutre ? » Cette provocation ne peut rester sans réponse. Saisissant le poignet de l’imprudente, je me lève et l’entraîne en direction de ...
... notre chambre « N’importe quoi ! Si ça c’est un stylo feutre, tu dois pouvoir sucer le capuchon ! » Je dis ça, parce qu’en dépit de ses nombreuses qualités, Léa a un problème avec la fellation. Un peu avant qu’on ne se connaisse, elle s’est tiré de justesse des pattes d’un gros connard. Cet abruti avait entrepris de lui violer les lèvres parce qu’il s’imaginait que payer une coupe de mauvais champagne donnait automatiquement droit à une petite gâterie.
L’arrivée surprise d’une voiture de flics avait heureusement mis un terme à l’affaire. Mais l’épisode l’a suffisamment traumatisée pour la dégoûter de l’art gracieux et si plaisant de la sucette. J’ai fait ce que j’ai pu pour qu’elle oublie ce triste épisode. Mais j’ai dû me rendre à l’évidence : le bisou rapide sur le bout du gland ou la légère léchouille dont elle me gratifiait, relevaient uniquement du désir de ne pas me faire de peine et elle n’en tirait aucune satisfaction. J’ai donc renoncé à la pipe et à ses charmes, non sans regrets (on désire toujours un peu plus vivement ce qu’on ne peut obtenir), mais sans amertume, d’autant que, pour le reste, ma Léa est une partenaire comme beaucoup de concubins (j’aime ce vocable qui, grâce à ses deux premières syllabes, réussit l’exploit de marier jargon administratif et coquinerie classique) de concubins, donc, et d’époux de championnes de la caresse buccale rêveraient d’en avoir. Fin de la digression.
En entendant le mot sucer, Léa fronce les sourcils et marque un temps ...