1. Jour tranquille à Oléron


    Datte: 15/04/2022, Catégories: fh, couple, vacances, plage, amour, Voyeur / Exhib / Nudisme noculotte, fgode, pénétratio, Auteur: Volnay-a, Source: Revebebe

    ... chatte et bite. À chaque occupation son langage. Celle à laquelle nous venons de nous livrer ne s’accommode pas d’un vocabulaire trop châtié. Il y a des moments où une chatte s’appelle une chatte et, pourquoi pas, un con !
    
    Je tourne la tête. Long baiser, puis quelques mots, plus murmurés que dits, d’où il ressort que ce que nous venons de faire ça s’appelle l’amour et que ça porte bien son nom, quelle que soit la façon dont on l’articule.
    
    Je ne sais pas vous, mais nous, ce genre d’exercice nous a toujours donné faim. J’annonce que je vais me doucher puis mettre la table pendant qu’à son tour elle ira se rafraîchir. Marché conclu. Quand je reviens vêtu d’un bermuda et d’un ample tee-shirt qui dissimule mon soupçon de brioche, elle est toujours étendue sur le lit. Me laissant à peine le temps d’apercevoir l’origine du monde, elle se lève d’un bond et file à la salle de bain. Pendant que je dispose assiettes et couverts, que je sors la salade de tomates et de poivrons préparée avant de partir à la plage et que je farine la demi-douzaine de céteaux que je vais faire frire, je l’entends chantonner. Quand elle vient me retrouver, joliment peignée, légèrement maquillée, dans la robe d’été rouge et blanche que je lui ai offerte pour son dernier anniversaire, rien ne pourrait laisser imaginer la bacchante qui, vingt minutes plus tôt s’écartelait pour mieux me sentir en elle.
    
    Rien vraiment ? Elle a au coin des lèvres un petit sourire qui m’intrigue. J’abandonne pour un ...
    ... instant les céteaux à leur sort et je l’enlace. Elle me tend ses lèvres. On ne refuse pas ce genre de cadeau. Je l’embrasse, sa langue vient chercher la mienne qui ne demande qu’à se laisser trouver. Moi, par-dessus sa robe, je la caresse. Son dos d’abord, puis ses fesses. Pas le moindre renflement indiquant qu’il y ait là-dessous un élastique. Vérifions ! Ma main droite part en exploration. Alleluïa ! Ni soutif, ni culotte ! Elle recule et me sourit :
    
    — Ça te plaît ? Et comment que ça me plaît ! Nouveau baiser, puis à table ! On sait tous les deux quel genre de dessert on va s’offrir. Mais même si, pour nous, le meilleur moment de l’amour ce n’est pas quand on monte l’escalier mais quand on grimpe aux rideaux, nous savons aussi que prolonger un peu l’attente ajoute au plaisir et nous prenons notre temps.
    
    Après-midi
    
    La salade est une petite merveille de fraîcheur. Les céteaux sont dorés à point. Le fromage blanc est moelleux et les fraises, des Maras des bois, un enchantement. Presque pas d’alcool, juste un verre d’Anjou à la fois rouge, frais et léger. C’est elle qui prépare le café. Nous le buvons, à demi allongés dans des chaises longues qui se font face. Elle a relevé ses jambes et j’ai une vue imprenable sur l’objet de mon désir. Il n’est pas si obscur que ça puisqu’un rayon de soleil passant entre les feuilles du tilleul qui nous abrite vient en éclairer l’accès.
    
    Les mêmes causes produisent les mêmes effets. Léa me demande innocemment (?) qu’est-ce qui peut bien ...
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