L'homme qui murmurait à l'oreille des femmes (1)
Datte: 15/04/2022,
Catégories:
Partouze / Groupe
Auteur: DarryllPauvert, Source: Xstory
... tu m’as invitée à prendre ce verre... Voilà toute l’histoire. Je me suis livrée à toi à cœur ouvert car je te sais capable de m’accueillir sans me juger et d’en rester là si tu trouves ça trop bizarre, ou trop... je sais pas quoi.
Voilà ouf ! J’ai parlé, maintenant il faut que je boive !
Elle fit mine de s’éventer alors qu’il ne faisait pas spécialement chaud et pris trois longues gorgées de Daikiri.
– Le canapé au fond de la salle vient de se libérer, tu veux bien qu’on s’y déplace, demandais-je en regardant par dessus son épaule ?
– Oui, avec plaisir !
Clarisse ne fit aucune tentative pour rabattre sur ses cuisses la jupe qui s’était largement relevée quand elle s’était assise dans le siège profond. Elle me souriait en inclinant la tête, attendant que je pousse la prochaine pièce. Je décidai qu’il valait mieux à ce stade se passer des mots et me penchai pour l’embrasser tout en posant ma main sur son genou. A ma grande surprise, elle m’arrêta dans mon élan.
– Sache Darryll que j’ai promis de rentrer avant une heure du matin, soit dans moins de trois quart d’heure, et tu sais que je tiens toujours mes promesses. J’ai dû concéder cette condition tu comprends ? Oh, Darryll j’espère que tu comprends bien qu’il s’agit d’un jeu à trois. Je veux dire, j’ai très envie de me laisser aller à tes caresses, de m’abandonner complètement mais nous allons avoir peu de temps ce soir .
– Oui, je comprends tout à fait Clarisse.
– Et il y a autre chose... Je ...
... voudrais... qu’il sache ce que tu me fais. Je voudrais que mon mari sache ce que nous faisons et qu’il soit d’accord.
– Tu veux... l’appeler ?
– L’appeler ? Oh non... Nous pourrions juste lui envoyer un texto...
L’usage de l’adverbe « nous » acheva de me convaincre que Clarisse avait une idée assez précise de la manière dont les choses devaient se dérouler. A ce stade elle semblait réclamer un contact entre lui et moi, une espèce de contrat en somme qui la livrerait à moi, lui donnant à elle toute liberté de s’offrir comme elle semblait le désirer... dans le temps qui nous était imparti.
– Donne moi son numéro.
Pendant que je le rentrait d’une main dans mon téléphone, de l’autre je remontait le long de la cuisse jusqu’à ce que les premières phalanges de mon index et de mon majeur disparaissent sous sa jupe.
– Es-tu d’accord pour que je lui envoie une photo ?
– Oh oui, s’écria Clarisse, c’est une belle idée...
Nous n’eûmes pas à attendre très longtemps la réponse du mari qui guettait probablement son portable et pourtant cette minute nous sembla une éternité. En attendant, Je caressai le visage de Clarisse dont la respiration était devenue ample et rapide, je serrais son genou sans franchir le bord de la jupe. Nous respections une sorte de barrière invisible derrière laquelle nous nous languissions de nous jeter l’un sur l’autre. A un moment, je me penchai vers son oreille, effleurant sa joue , murmurant :
– Trois quart d’heure c’est un quart d’heure de plus ...