L'homme qui murmurait à l'oreille des femmes (1)
Datte: 15/04/2022,
Catégories:
Partouze / Groupe
Auteur: DarryllPauvert, Source: Xstory
Clarisse portait ce soir-là une petite jupe à carreaux écossais semblable à celle que je lui avais retirée quelques années plus tôt, le premier soir où nous avions baisé. Nous étions alors si affamés l’un de l’autre que je me demande si j’avais vraiment pris le temps de la retirer. Avais-je seulement enlevé sa culotte ou, comme souvent plus tard, dans l’urgence, m’étais-je contenté d’écarter le tissu ? Ce dont je me souvenais avec certitude c’était que la scène avait eu lieu sur mon canapé et qu’après quelques minutes de baise réglo, par devant, en se dévorant la bouche, Clarisse avait délogé ma queue de sa chatte, s’était retournée, et l’avait positionnée sur son trou du cul, m’invitant à pousser, sans un mot.
Dix ans plus tard et pas mal de milliards de litres d’eau passés sous les ponts, j’accueillis donc la petite jupe écossaise sinon comme un message explicite, en tout cas comme un présage très favorable.
Clarisse était mariée maintenant, mariée et amoureuse, elle me l’avait suffisamment répétée lors des quelques déjeuners que nous avions partagés ces derniers temps durant lesquels elle avait soigneusement décliné toutes les invitations plus ou moins discrètes à retrouver notre complicité sexuelle d’antan. Ses hurlements démesurés dont mes voisins gardaient probablement un souvenir tout aussi vivaces que moi, résonnaient encore à mes oreilles tandis que de sa voix posée, elle me faisait part de son bonheur conjugal, délaissant la main que j’avais poussée sur la ...
... table au-delà de son verre, évitant le pied qui effleurait sa chaise. Quelque chose cependant m’incitait à ne pas renoncer. Sans répondre à mes appels, elle semblait feindre de ne pas les reconnaître, ce qui m’amenait à penser que le discours conformiste recouvrait peut-être autre chose, à défaut de quoi, elle m’aurait sans doute remis à ma place.
Alors plusieurs fois, je jouais ce jeu, sans trop savoir ce que je pouvais en espérer, mes mains et mes pieds se tendaient vers elle, ce qu’elle acceptait sans y répondre, tandis que nos conversations demeuraient anodines voire un peu emmerdantes.
Un jour cependant, las de ce jeu, je me décidai à tenter mon va-tout, à l’inviter à prendre un verre avec moi un soir. Contre toute attente, elle accepta, et c’est ainsi que nous nous retrouvâmes dix ans après installés dans ce bar où nous nous étions embrassés pour la première fois, à deux tables de distance de celle où je l’avais enlacée ce soir là.
– Tu sais Darryl comme je suis claire. Je ne m’appelle pas Clarisse pour rien. Je n’agirais jamais dans le dos de mon mari.
Disant cela, elle acceptait le contact de ses genoux nus contre un des miens et me souriait avec les yeux mi-clos. Au comble de l’ambivalence, elle me paraissait plus désirable que jamais. Plus encore que sa beauté inchangée, toujours aussi lumineuse que lorsque nous étions amants, c’était ce paradoxe entre les actes et les paroles qui enflammait mon désir, me rappelant d’autres souvenirs de notre intimité dont ...