1. Colocation ambiguë - chapitre 1


    Datte: 13/04/2022, Catégories: Partouze / Groupe Auteur: Novella, Source: Hds

    J’entrai dans la pièce sans trop savoir à quoi m’attendre. Je dormais depuis trois heures quand j’avais entendu des gémissements provenir du salon. Mes deux colocataires m’avaient forcée à aller me coucher quand ils m’avaient vu m’endormir sur le canapé devant le dernier Mission Impossible.
    
    Ça faisait trois ans que je vivais avec Théo et Simon, on se connaissait par cœur, ils savaient bien que s’ils me poussaient pas vers mon lit, j’allais passer la nuit sur le canapé. Alors avant de partir, je leur avais fait mon habituel bisou sur la joue et je m’étais lamentablement trainée dans ma chambre pour m’écraser sur mes oreillers.
    
    Mais trois heures plus tard, je m’étais réveillée en sursaut, en sueur. Je venais de faire le plus beau rêve porno de ma vie. Ça m’arrivait souvent de me réveiller la chatte en feu, après avoir imaginé des parties de jambes en l’air plus torrides les unes que les autres. Quatre ans que j’avais pas eu de mec dans ma vie, j’étais en manque. Mon cerveau divaguait.
    
    À l’époque où j’étais avec mon ex, ma vie sexuelle était d’une banalité affligeante. Un petit missionnaire par-ci par là, de temps en temps une levrette, si j’avais de la chance, et c’était tout. Déjà à l’époque, je m’ennuyais. Mais là, alors que j’avais pas croisé une bite depuis quatre ans, je bouillonnais. À défaut de trouver un mec pour me faire jouir, j’avais investi dans quelques jouets qui m’avaient permis d’explorer ma sexualité, des choses que je ne me serais jamais imaginée ...
    ... faire quelques années plus tôt. Mais là, ça ne me suffisait plus. Mes rêves pornos devenaient de plus en plus extrême, comme si mon cerveau essayait de me faire rattraper tous ces jours sans bites en m’en offrant toujours plus.
    
    Bref, pour en revenir à cette nuit. Alors que je reprenais mon souffle, la main encore plongée dans ma culotte, j’avais entendu des gémissements dans le salon. Des gémissements de mec. Le genre qu’on essaie d’étouffer pour ne pas se faire repérer quand on baise alors qu’il y a du monde à côté. Sauf que Théo et Simon n’avaient aucune meuf et qu’ils ne m’avaient parlé d’aucun plan Tinder ce soir. On se connaissait si bien que parler de cul entre nous ne nous dérangeait plus du tout. Il n’était pas rare qu’ils me racontent chacun ce qu’ils avaient fait avec la dernière meuf qu’ils avaient trouvé. Souvent, ça m’excitait tellement que je finissais par aller me masturber dans les toilettes pour ne pas éveiller les soupçons. Ma brosse à dent électrique m’avait arraché quelques litres de cyprine.
    
    Alors, intriguée par ces gémissements, la tête encore embrumée de plaisir, je m’étais levée. Mon instinct me disait que ça puait le sexe clandestin. Il voulait pas que je me tienne éloignée de la partie.
    
    Sur la pointe des pieds, j’étais arrivée dans le salon. Le canapé me tournait le dos et ses deux occupants ne me remarquèrent pas tout de suite. J’eus tout le loisir d’observer quelques instants les scènes qui se déroulaient sous mes yeux ébahis et envieux.
    
    À ...
«1234»