Apprentie libertine - Histoires de Sexe

Apprentie libertine

... Jessica en attente. Mon Dieu, le soulagement dans la salle.

— J’ai cru que tu me laissais tomber, me dit-elle plus tard.
— T’en as joui comme une dingue, hein ! Et en plus, nous avons la preuve que le public suit.

Crevée, je me jette sur le lit au sortir de la douche. Toutes ces images de bravo défilent provoquant un rire nerveux puis je pleure en suçant mon pouce, le sommeil enfin m’apaise.

Au réveil, je tiens une pêche d’enfer. Devant le bol de café fumant, je repense au dire de Diane, d’oser plus, oser le parfait pour le public. Jessica m’y pousse aussi. Une évidence m’éclaire en touillant le café, La Linéa peut et doit tout oser, Caroline doit rester Caroline.

Le mardi, je rejoins la coloc, Edwige me dit qu’Alban ne rentre que samedi.

— Il ira te rejoindre au club. Une orgie vous fera le plus grand bien.
— Edwige enfin… Je suis très sage, boulot, dodo.
— Va dire ça au premier venu dans la rue, se moque-t-elle.
— Au fait, j’ai fait des achats.

Je lui déballe les menottes, le vibro.

— La vache, tu me donnes des idées…

Je me retrouve menottée sur le lit avec une Edwige brandissant le vibro :

— Tu vas souffrir, ma vieille…
— S’il te plaît, t’as pas tout vu, y reste un truc.
— On s’en fout ! Je veux savoir !
— Savoir quoi ?

Elle me trousse la robe, me passe le vibro vibrant sur la bouche, entre les seins, descend, ma fente vibre, le clito aussi…

— Arrête… j’ai mal…
— Bien sûr ! Menteuse ! Je veux te voir avec ça dans la chatte…

Le ...

... vibro est juste enfoncé un peu en moi, c’est terrible la vibration et l’immobilisme.

— Je vais mourir ! Maman !
— Elle s’en fout. Tu veux que j’arrête ?
— Oui… Non… Continue !

Elle se colle un vibro dans le minou, m’en met un autre sur le clito.

— T’es folle !

Heureusement que les menottes ne sont pas reliées à des cloches. Si je largue les amarres, yeux fermés, nez pincés, souffle saccadé, elle aussi. Nous ne sortons que des onomatopées :

— Han… Hon… Hon…

Nous jouissons emmêlées, accompagnées, dans une violente galoche.

Remises de nos émotions, le baiser est tendre, le regard profond d’amour, nos seins communient dans la douceur. Il faut reprendre pied… Ed me libère :

— T’es violente quand t’es menottée.
— J’voudrais t’y voir.
— Un autre jour.

Elle me met sous le nez les trois vibros :

— Heureusement que ça tient tout seul. On fait la vaisselle ?

Les vibros rangés, je lui dis :

— J’ai un cadeau pour toi.

Je lui mets sous le nez le string pénétrant. Et le catalogue de parures.

— Ça existe en vrai, ça ! Vacherie de vacherie !

Edwige a un langage châtié de charretier.

— Tu viens avec moi demain après-midi, je vais choisir une parure de bijoux intimes.
— Hein ? Que oui ! Passe-moi le string !

Elle fait le pitre devant la glace :

— Trop bien. Caro, tu sais quoi ? On attendra Alban avec.

Illogiquement, dans les semaines à venir, nous allons zapper l’emploi de menottes.

Parures intimes :

Diane nous accueille… grand ...